Olga de Hollogne, infirmière à l'hôpital militaire belge de petit fort Philippe.
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Olga en infirmière
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Madame de Hollogne, à l’occasion du 75e anniversaire de la Grande Guerre, remet ses décorations d’infirmière de la guerre 14-18 à l’Association Belge des Jeunes pour le Souvenir des Deux Guerres. (photo extraite de la revue « Souviens-toi »)
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Ses décorations d’infirmière de la guerre 14-18. (photo extraite de la revue « Souviens-toi »)
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Monsieur P. Ooghe, le colonel M. Van Horen, monsieur D. Tuyten et madame O. de Hollogne. (photo extraite de la revue « Souviens-toi » 1991)
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Le Colonel M. Van Horen, Président national des Grenadiers Combattants 14-18 (97 ans), Monsieur P. Ooghe autre Grenadier (92 ans), le Général Viaene, Monsieur D. Tuyten (bientôt 99 ans) et Madame O. de Hollogne, ancienne infirmière militaire du front de l’Yser (95 ans). (photo extraite de la revue « Souviens-toi » 1991)
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Madame de Hollogne devant un type de matériel bien familier dans les hôpitaux du front. (photo extraite de la revue « Souviens-toi » 1991)
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Olga fêtée à l'occasion de son centenaire en 1996
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Album photos d’Olga de Hollogne consacré à l’Hôpital Petit Fort Philippe.
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Entrée de l’hôpital Petit Fort Philippe.
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Bureau des médecins.
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Arrivée de blessés.
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Travail en salle d’opération.
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Salle des pansements.
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Radiographie.
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Stérilisation.
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Salle d’opération prête à recevoir le prochain patient. On remarque l’électro-aimant suspendu.
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Salle d’opération en activité.
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Travail des médecins et infirmières en salle d'opération.
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Blessé dirigé vers la salle d'opération.
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Une chambrée.
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Photo des médecins dans les dunes.
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Staff médical.
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La cuisine.
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Le réfectoire des infirmières.
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Réfectoire du personnel militaire.
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Les infirmières réunies autour de la matrone.
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Repas de corps.
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Le personnel militaire réuni.
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Service chauffage.
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Groupe électrogène.
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Le lavoir.
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La chapelle.
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Salle des fêtes.
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Promenade des malades.
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Journée portes ouvertes à l’occasion d’une fête.
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Rassemblement pour la promenade.
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Le chalet de l’hôpital dans les dunes.
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La pharmacie.
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Fourniture d’eau chaude.
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Réserve des pansements.
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En attente d’une visite officielle.
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Le parc automobile.
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Exercice « feu ».
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Tout le personnel réunit dans les dunes.
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Atelier de couture.
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La chambre d’Olga.
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L’incinérateur de l’hôpital.
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Vue générale de l’hôpital.
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Source : Revue trimestrielle "Souviens-toi" , interview réalisée en 1996 par
monsieur Absil de l'Association Belge pour le Souvenir des Deux Guerres dont le siège est à
Amay, rue Drogmans 4540.
Olga de Hollogne née le 6 juillet 1896 fut la plus jeune infirmière engagée durant la Grande
Guerre. Son père commandait le 4° de Ligne. Sa mère avait voulu rester au front auprès de son
mari.
Olga en infirmière
Longtemps plus tard, lors d'une interview réalisée en 1996 à l'occasion de son
centenaire Olga témoignera encore des dures moments passés au service des blessés belges:
"Sur onze infirmières à avoir suivi la formation à l' hôpital militaire de Calais, nous
n'étions que trois à vouloir aller au front : moi, ma mère et une troisième. J'ai vécu trois
ans sur des passerelles boueuses et dormi dans des baraquements. Là où j'étais, notamment à
l'hôpital de Petit Fort Philippe près de
Gravelines, dans le Pas-de-Calais, il n'y avait pas de combats, mais des bombardements
incessants. On gagnait 50 centimes par jour et peu avant la grande offensive, nous avons eu 1
franc par jour. Avec cela, nous devions nous habiller (cardigan, souliers etc..) et nous
pouvions aller une fois à la cantine pour y acheter beurre, confitures, chocolat, savon,
papier…). Clairon à 6 heures, re-clairon à 12 heures, couvre-feu à 21 heures. Travail dans les
salles de 8 à 17 heures, avec 8 jours de garde de nuit. Toutes les heures nous devions faire la
ronde dans les baraquements abritant 18 hommes. En vue de la grande offensive, des baraquements
ont été ajoutés un peu en dehors de l'hôpital derrière un cimetière du hameau. Faire la ronde
la nuit, traverser le cimetière en entendant les criquets, ce n'était pas drôle, je vous assure. En ce temps-là, les grands blessés étaient soignés au
carrel, et toutes les heures il fallait donner un jet de cet antiseptique dans les plaies. Je
ne regrette pas mes années passées à l'hôpital, mais quand je suis revenue à la vie civile, je
ne cache pas que je ne comprenais plus mes semblables. Tout me paraissait si puéril… "
Durant ces mois d'enfer, elle soigna notamment le plus grand invalide belge de
la Grande Guerre, le lieutenant Heusschen, amputé des deux jambes, aveugle et ne possédant plus qu'une main.
Aux Invalides à Paris
Ce qu'elle fit après la guerre : avec humour, Olga déclara qu'elle avait
surtout beaucoup jouer au bridge !! Elle fut d'ailleurs élue en 1986 présidente du club de
bridge de la Société de l' Ordre de Léopold. Présidente très active, car elle ne quittait son
domicile de l'avenue Louise pour prendre ses vacances que durant la période de fermeture de
son club . Quant à l'endroit de ses vacances, Olga se montrait très conservatrice : en 1996
elle occupa à Ostende le même appartement pour la 32° fois. !!
Olga de Hollogne s'est éteinte à Uccle le 29 avril 1998.
Olga fêtée à l'occasion de son centenaire en 1996
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