Le sanatorium Elisabeth de Chanay (France)
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Alphonse BORNARD, maire de CHANAY de 1903 à 1937. En 1920, il fut décoré de la Croix de Chevalier de la Couronne belge pour services rendus au Sanatorium Elisabeth.
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CHANAY II : le Centre Climatique, Médical et Scolaire de la MGEN en 1983 (cliché Hervé PETITHOMME)
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Le Château de QUINSONAS côté Est, propriété de la MGEN (cliché Maud BONNEFOUX)
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Le "Pavillon des Petites" construit par les Pupilles de l'Enseignement Public de l'Ain en 1936 pour agrandir le Préventorium de CHANAY.
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Le Dr. Hottlet et sa famille à l'intérieur de la villa Saint-Pierre.
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Devant la villa Saint-Pierre : le Docteur HOTTLET, à sa droite Madeleine et Arthur assis, à sa gauche, Alfred et Ernest puis un officier. A gauche de Mme HOTTLET, Louis et André.
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A gauche, le Docteur Alfred HOTTLET devant la propriété de ses amis BESSON à DORCHES, puis Céline BESSON née TAVERNIER. Assis, Marie-Antoinette BAVEREY et André HOTTLET. A droite, Eugène BAVEREY.
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Elisabeth de Quinsonas, vicomtesse de Bonneval, prêta son Château de Chanay au gouvernement belge.
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Debout au centre, Elise L'HOIR, épouse du Docteur HOTTLET. A gauche, un cousin de la famille HOTTLET. Assis, Louis à gauche et Madeleine HOTTLET à droite.
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A partir de droite, Marguerite BESSON, Arthur HOTTLET, Madeleine HOTTLET, et deux non-identifiés.
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A partir de droite, Marguerite BESSON, Madeleine HOTTLET, Céline BESSON née TAVERNIER, Arthur HOTTLET, Eugène PORTAL, gestionnaire du Sanatorium.
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A partir de gauche, Madeleine HOTTLET, Marguerite BESSON, puis deux soldats belges non-identifiés.
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A gauche, non identifié, puis Eugène PORTAL, gestionnaire du Sanatorium, Arthur HOTTLET, Céline BESSON née TAVERNIER, Madeleine HOTTLET, Marguerite BESSON.
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Militaire belge non-identifié à l'époque du Sanatorium.
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La gare de Pyrimont-Chanay où les malades arrivaient de Belgique pour être soignés au Sanatorium Elisabeth.
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Dans le cimetière de Chanay (photo Patrice Salvy)
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Ministère de l’intérieur de Belgique Sanatorium Elisabeth. Concession à perpétuité. (photo Patrice Salvy)
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Carré des Belges. (photo Patrice Salvy)
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Carré des Belges. (photo Patrice Salvy)
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Entrée du cimetière. (photo Patrice Salvy)
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Le sanatorium de Chanay en 1916.
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6 mars 1919 : le gouvernement belge au préfet de l'Ain : remerciements pour l'alimentation (A.D. Bourg-en-Bresse).
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23 mars 1920 : le gouvernement belge au gestionnaire du sanatorium : cessions de propriété de main à la main (A.M de CHANAY).
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25 mars 1920 : le gestionnaire du sanatorium au maire de CHANAY : acquisition du pré du Chêne (A.M. de CHANAY).
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23 avril 1921 : le sous-préfet de l'Ain au maire de CHANAY : cessions gratuites d'immeubles par le gouvernement belge (A.M. de CHANAY).
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14 mai 1921 : remerciements de l'Ambassade de Belgique au Président du Conseil lors de la fermeture du Sanatorium, copie au Préfet de l'Ain (A.D. Bourg-en-Bresse).
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20 juin 1921 : le Ministre belge au Préfet de l'Ain : envoi des remerciements de l'Ambassade de Belgique au Président du Conseil (A.D. Bourg-en-Bresse)
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1er mars 1922 : le gouvernement belge au Préfet de l'Ain : vente des immeubles du sanatorium (A.D. Bourg-en-Bresse).
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Le village de CHANAY à l'époque du Sanatorium Elisabeth
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Les ruines de DORCHES furent vendues le 28 mars 1922 à la famille BAVEREY qui organisa des fêtes médiévales en 1926 et 1927 (dessin livre QUINSONAS 1858).
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Notice établie par Eugène PORTAL pour la vente séparée de la Tour de DORCHES, propriété du Sanatorium (Archives CALDAIROU).
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28 mars 1922 : le gouvernement belge vend les ruines de DORCHES à Marie-Antoinette BAVEREY feuillet 1 (Archives CALDAIROU)
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28 mars 1922 : le gouvernement belge vend les ruines de DORCHES à Marie-Antoinette BAVEREY feuillet 2 (Archives CALDAIROU)
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28 mars 1922 : le gouvernement belge vend les ruines de DORCHES à Marie-Antoinette BAVEREY feullet 3 (Archives CALDAIROU)
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28 mars 1922 : le gouvernement belge vend les ruines de DORCHES à Marie-Antoinette BAVEREY feullet 4 (Archives CALDAIROU)
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18 mars 1917 : immatriculation à CHANAY du Docteur HOTTLET avec sa femme et 3 de ses enfants (A.M. de CHANAY)
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En face du Sanatorium, la Maison des Notaires (cliché Georges TARDY)
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Dans l'hospice communal, la Croix-Rouge américaine recueillera des enfants de 1918 à 1920.(L.Michaux, édit. Bellegarde)
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Fiche matriculaire du Docteur HOTTLET page 1 (Musée Royal de l'Armée, Bruxelles)
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Fiche matriculaire du Docteur HOTTLET page 2 (Musée Royal de l'Armée, Bruxelles)
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15 février 1922 : cahier des charges pour l'adjudication du Sanatorium page 1 (A.D. Bourg-en-Bresse)
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15 février 1922 : cahier des charges pour l'adjudication du Sanatorium page 2 (A.D. Bourg-en-Bresse)
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15 février 1922 : cahier des charges pour l'adjudication du Sanatorium page 3 (A.D. Bourg-en-Bresse)
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15 février 1922 : cahier des charges pour l'adjudication du Sanatorium page 4 (A.D. Bourg-en-Bresse)
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15 février 1922 : cahier des charges pour l'adjudication du Sanatorium page 5 (A.D. Bourg-en-Bresse)
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15 février 1922 : cahier des charges pour l'adjudication du Sanatorium page 6 (A.D. Bourg-en-Bresse)
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Le Docteur Alfred HOTTLET, médecin-directeur du sanatorium de CHANAY (photo tirée de l'album du Sanatorium Elisabeth)
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février 2006 : le carré belge du cimetière de CHANAY en travaux (cliché Guy VITRANT)
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février 2006 : le carré belge du cimetière de CHANAY en travaux (cliché Guy VITRANT)
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Mai 2009, le carré des Belges après les travaux. (photo Dr Loodts)
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Première pierre avec la liste des noms. (photo Dr Loodts)
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Deuxième pierre avec la liste des noms. (photo Dr Loodts)
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Petit historique du cimetière de Chanay. (photo Dr Loodts)
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La pierre placée à l’origine par le ministère belge. (photo Dr Loodts)
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Gros plan sur le carré des Belges. (photo Dr Loodts)
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En honneur à Louis Hottlet. (photo Dr Loodts)
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Le Dr Loodts en compagnie d'Albert Hottlet petit fils d'Alfred Hottlet. (photo Dr Loodts)
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Hommage à Louis Hottlet, frère d’Albert et petit fils du Dr Alfred Hottlet, pour des actes de bravoure pendant la deuxième guerre mondiale.
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Le château en 2009. (photo Dr Loodts)
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Le château en 2009. (photo Dr Loodts)
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L’église. (photo Dr Loodts)
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Le village et son point de vue. (photo Dr Loodts)
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Le village et son point de vue. (photo Dr Loodts)
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Le village et son point de vue. (photo Dr Loodts)
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Le village et son point de vue. (photo Dr Loodts)
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Le village et son point de vue. (photo Dr Loodts)
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Le village et son point de vue. (photo Dr Loodts)
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Le monument. (photo Dr Loodts)
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La mairie. (photo Dr Loodts)
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Le village et son point de vue en 2009. (photo Dr Loodts)
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Vues sur le sanatorium Elisabeth de Chanay (France)
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Couverture de l'album photos du Sanatorium Elisabeth de Chanay en France : 1916 - 1921.
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Album photos édité par le gouvernement belge à l'ouverture du Sanatorium Elisabeth de CHANAY en France 1916-1921. Reliure à vis, 49 pages. 41 photos 18,5x13,5 cm. Couverture de couleur bordeaux, dos gaufré. Poids 5 kg. Dimensions : 42x28,5x6,5 cm.
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Album photos édité par le gouvernement belge à l'ouverture du Sanatorium Elisabeth de CHANAY en France 1916-1921. Reliure à vis, 49 pages. 41 photos 18,5x13,5 cm. Couverture de couleur bordeaux, dos gaufré. Poids 5 kg. Dimensions : 42x28,5x6,5 cm.
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Vue sud-est du château de QUINSONAS en 1916 : un sanatorium belge de 60 lits avec ses 3 galeries de cure et son lazaret.
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Vue de la façade principale du château et de la cour d'honneur.
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Vue des dépendances comprenant le logement des sœurs au premier étage et la buanderie au rez-de-chaussée.
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Vue d'ensemble des principaux bâtiments formant le sanatorium.
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Le lazaret dans le parc du Château (construit en bois, il fut brûlé à la fermeture du Sanatorium)
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Allée de sapins dans le parc.
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Au sanatorium, activités calmes en plein air.
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La terrasse donnant sur le parc avec en arrière plan les montagnes de Savoie.
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Le hall d'entrée du château
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Les galeries de cure du château où les cures d'aération se déroulent plusieurs heures par jour.
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Palier du grand escalier où se déroulent des activités de jeux d'intérieur
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La cuisine principale
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Les salles à manger
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Les salles à manger
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Salle à manger du personnel supérieur avec notamment à table le docteur Hottlet et le gestionnaire
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Une série de dortoirs
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Un dortoir montrant la disposition des lits
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Une chambre à coucher aménagée sous les combles
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Salle de bains et douches
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Les lavabos
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Le Docteur HOTTLET dans son cabinet : cette pièce était la "chambre de la Comtesse", appelation encore utilisée jusqu'aux années 1950-1960.
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Monsieur Portal, le gestionnaire dans son bureau
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L'habitation du médecin-directeur, dans la villa Saint-Pierre au-dessus de la route en venant de SEYSSEL.
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Le personnel rassemblé: le médecin-directeur, le gestionnaire, la Sœur Supérieure et les religieuses
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La buanderie (sous le logement des soeurs)
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La bibliothèque
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La chapelle (devenue salle de spectacle pour l'hôtel du Château puis local administratif pour les centres médicaux
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Vue du sud-est du sanatorium en été
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Vue générale avec la cure en été
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Sous les galeries de cure, les parterres fleuris
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Le jardin français en terrasse
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La cour principale sous son décor d'été
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Le fond de la cour principale vers l'église du village
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L'entrée de la cour d'honneur
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La pharmacie
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Le laboratoire
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Le lazaret avec sa galerie de cure où les malades restent le jour et la nuit en plein air
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La galerie de cure avec ses malades
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Départ du Ministre de l'Intérieur Berryer venu visiter le sanatorium
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Un groupe de malades et du personnel avec Monsieur le Ministre Berryer
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Monsieur le Ministre Berryer en compagnie du personnel supérieur (le docteur Hottlet, l'aumônier, le gestionnaire Monsieur Portal en uniforme) et de son officier d'Etat-Major.
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Soldats belges dans les dortoirs du Sanatorium.
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Histoire du Sanatorium
Elisabeth de Chanay
Avertissement au lecteur
Cet article a été réalisé par les élèves et les professeurs des
classes de technologie du centre M. G. E. N "Soins-Etudes" du
village de Chanay (F-01420 France). Qu'ils soient vivement
remerciés ! Grâce à leur travail, les Belges qui bénéficièrent
de l'hospitalité de leur commune entre les années 1916 et
1921 peuvent aujourd'hui retrouver leur place dans
notre mémoire collective. Le témoignage émouvant que nous livrent photos et
texte est aussi pour nous l'occasion de découvrir un village
entièrement tourné vers le service aux autres
et qui perpétue depuis près de cent ans un merveilleux idéal
humaniste. Merci mille fois aux "anciens" de Chanay pour avoir si
bien accueilli nos malades, merci à leurs descendants pour avoir
préservé le souvenir des "petits Belges" dans leurs archives... et
dans leurs coeurs ! Enfin, nous adressons toute notre
reconnaissance à Monsieur Albert Hottlet, petit-fils du Docteur
Alfred Hottlet, passionné par l'histoire de son village et à qui
nous devons de pouvoir admirer l'album photo de son
grand-père!
Dr Loodts P.
1. Les débuts du Sanatorium
Elisabeth
En Belgique, le premier dispensaire antituberculeux de type
Calmette est créé à Liège en 1911, l'objectif de la politique
sanitaire étant de "dépister d'abord les sujets atteints de
tuberculose pulmonaire, osseuse ou autres et de les envoyer à leurs
médecins traitants, ensuite d'obtenir, des malades et de leur
entourage, l'application des règles d'hygiène pouvant réduire au
minimum les sources de contagion et de les aider dans cette tâche
part tous les moyens possibles."
Au sanatorium, activités calmes en plein air.
En Belgique comme en France, les pouvoirs publics se lancent dans
la construction de "Sanas populaires" et le gouvernement belge
décide de construire un sanatorium à Chanay dans l'Ain, village dont
la qualité de l'air est réputée.
En 1916, le gouvernement belge achète le Château à la famille de
Bonneval et en fait un "établissement de santé" pour adolescents et
adultes tuberculeux, hommes et femmes, de 1916 à 1921.
L'acte de vente qui sera établi entre le Vicomte de Bonneval,
mari de la Comtesse Elisabeth de Quinsonas, et l'Etat belge porte la
date du 27 décembre 1919. Des travaux seront entrepris pour
améliorer l'accueil hôtelier. La disposition intérieure des
pièces sera revue et un chauffage central placé. Des
dortoirs et des chambres seront aménagés dans les étages, des
douches et des sanitaires seront placés au sous-sol, la cuisine du
sous-sol sera modernisée et une buanderie sera installée au
rez-de-chaussée de l'accueil. Enfin la ferme du Château sera adaptée
aux besoins du Sanatorium.
Et puis, comme il s'agit d'accueillir et de traiter des malades
dans un établissement médical,
1. On aménage une pharmacie et un laboratoire d'analyses
médicales 2. On construit 2 étages de galeries de cure sur le mur
du Château situé face à l'est, 3. Enfin on construit un lazaret
dans le grand pré situé en dessous du Château
2) Le fonctionnement du Sanatorium
Elisabeth
Le Médecin-directeur
Le Sanatorium Elisabeth est dirigé par le Docteur Alfred Joseph
Ghislain Hottlet né le 23 janvier 1861 à Bioul (Province de Namur)
en Belgique. C'est un ancien médecin militaire: les renseignements
sur la carrière du Docteur Hottlet sont extraits du Détail des
Services de sa fiche matriculaire qu'a bien voulu nous fournir le
Musée Royal de l' Armée et d' Histoire Militaire du Ministère de la
Défense Nationale sur la demande expresse de l'Ambassade de Belgique
à Paris.
Le 9 juin 1881, il est incorporé comme milicien dans le 14ème
régiment de ligne de la province de Namur. Le 1er octobre 1881, il
devient élève-médecin de 2ème classe à l'hôpital de Louvain et
contracte un engagement de 8 ans, 1 mois, 9 jours le 23 août 1882.
Il accomplit ses études de médecine. Le 2 juillet 1886, il devient
élève-médecin de 1ère classe "aspirant" et contracte un nouvel
engagement de 8 ans le 17 septembre 1886. A partir du 27 septembre
1886, il est nommé attaché à l'hôpital de Namur. Le 1er avril 1887,
il passe au 3ème régiment de chasseurs à pied. Le 5 décembre 1888,
il est nommé médecin auxiliaire. Le 22 mars 1889, il est attaché à
l'hôpital de Diest. Le 1er octobre 1889, il est nommé
médecin-suppléant de 1ère classe et passe au bataillon
d'administration. Le 12 décembre 1889, il est nommé attaché à
l'hôpital d' Anvers puis nommé médecin adjoint le 7 octobre
1890.
Le 17 novembre1891, il est détaché au 5ème régiment d'artillerie
"à l'effet d'y remplir les fonctions de médecin de bataillon".
Nommé médecin de bataillon de 2ème classe le 26 juin 1893, il
sera successivement attaché au 5ème régiment d'artillerie le 29 juin
1893, puis au 3ème régiment de chasseur à pied le 7 février 1895.
Démissionné de l'armée belge sur sa demande le 11 janvier 1896, il
deviendra médecin dans le civil jusqu'au début de la guerre de14, où
il sera " désigné pour faire du service en qualité de médecin de
bataillon de 2ème classe de réserve pour la durée de la guerre et
être adjoint au directeur de l'hôpital de Bruxelles". Cette
commission du grade de médecin de bataillon de 2ème classe de
réserve, qui lui a été attribuée au début des hostilité le le 6 août
1914, lui sera retirée le 30 septembre de la même année. A partir de
cette date, il sera affecté à la mise en oeuvre et à la direction
médicale du sanatorium Elisabeth de Chanay
Le Gestionnaire
Le médecin directeur est assisté d'un gestionnaire, Eugène
Portal, Fonctionnaire du Ministère belge de l'Intérieur. Il
reprendra son poste à Bruxelles après son départ du Sanatorium.
Salle à manger du personnel supérieur avec notamment à table le docteur Hottlet et le gestionnaire
Les Religieuses infirmières
En plus du médecin directeur, le personnel médical comprend une
équipe de religieuses infirmières (environ une dizaine, sans doute
des religieuses Dominicaines) et d'aides-soignantes. Elles étaient
logées au premier étage actuel (aussi appelé Couvent à cette
époque), le rez-de-chaussée de ce bâtiment étant occupé par la
buanderie. Elles sont dirigées par Soeur Marie Poulain qui dirige
aussi les aides-soignantes. On sait qu'elle était assistée par Soeur
Marie-Jodeph Provost, Soeur Marguerite Dietrich, Soeur Marie-louise
Desgranges et Soeur Pétronelle Witters (qui décédera des atteintes
de la tuberculose le 18 octobre 1919 à Chanay pendant son
service).
Les religieuses infirmières, outre leur service aux malades,
s'occupaient également des repas. La cuisine était située dans une
des salles voûtées du rez-de-jardin du Château (où elle restera
jusqu'en 1982). Un historien du village de Chanay estime que
les carrelages de cette cuisine, dont une partie recouvre encore le
sol de l'ancien magasin, ont été posés vers 1850. Une autre des
salles attenantes à la cuisine était occupée par la salle de bains
équipée de douches et de baignoires. Au sanatorium, la vie est
répartie entre les activités calmes (jeux, lecture, petites
promenades) et les soins (cures de plein air sur les galeries,
médicaments).
Palier du grand escalier où se déroulent des activités de jeux d'intérieur
Le traitement
Les soins sont organisés selon la règle de la Cure
Hygiéno-diététique en usage au début du 20ème siècle:
1) La cure d'aération: la cure de ventilation organise la vie du
sanatorium. Prescrite aux malades, elle était assurée en plein air
plusieurs heures par jour, dans le silence, sous des couvertures et
cela sur les galeries de cure construites sur les deux étages de la
façade Est du château.
Les galeries de cure du château où les cures d'aération se déroulent plusieurs heures par jour.
2) La suralimentation est utilisée pour lutter contre l'anémie
entraînée par l'infection tuberculeuse.
3)Les médicaments
Quand c'était nécessaire, les malades étaient placés au lazaret:
ce lazaret, construit dans le grand pré situé entre le Château et le
bâtiment Mont-Blanc actuel, accueillait les malades ayant une
tuberculose très grave à l'arrivée ou qui rechutaient en cours de
séjour. Sur la galerie de cure abritée du lazaret, les malades
restaient en continu le jour comme la nuit en plein air.
La chapelle
Il existait une chapelle, située à l'emplacement de la
comptabilité actuelle (où elle restera jusqu'en 1935) dans laquelle
l'aumônier du sana disait la messe tous les matins.
La villa du médecin-directeur était située à l'entrée du village
(côté route de Seyssel, derrière la résidence des enseignants), au
lieu-dit St-Pierre. en 1917, le Docteur Hottlet agrandira cette
maison, en faisant construire dans son prolongement une tour carrée
que l'on voit encore dans le virage en arrivant de Seyssel. Rachetée
par la société "La Plage et le Tourisme pour Tous", cette villa
deviendra la Villa Estrea en 1925.
Qui étaient les malades?
De 1916 à 1921, le Sanatorium Elisabeth installé dans le château
de Quisonas de Chanay a traité des centaines de malades atteints de
tuberculose. Avec ces hommes et ces femmes venus se faire soigner à
Chanay depuis la Belgique, il y avait aussi des adolescents. Agés de
13 à 55 ans, les malades célibataires ou mariés provenaient de
toutes les régions de la Belgique. Les malades étaient issus de
toutes les professions: ajusteur, blanchisseuse, bûcheron,
caissière, cartonnière, charpentier, commerçant, commis d'hôtel,
comptable, cuisinière, cultivateur, dactylographe, docker,
domestique, émailleur, ferblantier, forgeron, menuisier, ouvrier
agricole, ouvrière, peintre-décorateur, préposé des douanes,
religieuse infirmière, sténodactylo, tisserand. On comptait
aussi une artiste lyrique, un instituteur, une religieuse cloîtrée!
Les moins de vingt ans étaient inscrits comme sans profession. Parmi
eux les malades, il y avait aussi des soldats. Alors que les
militaires français étaient soignés à Aix-les-Bains, ville toute
proche, les soldats belges touchés par la tuberculose pendant leur
séjour sur le front étaient envoyés au sanatorium de Chanay.
3) Après la fermeture du Sanatorium
Elisabeth
L'Etat belge fera l'acquisition de la totalité du domaine. Lors
de la fermeture du Sanatorium, Eugène Portal, directeur
administratif du Sanatorium, proposa à un prix avantageux au maire
Alphonse Bornard le champ du chêne (3 hectares, 19 ares, 87
centiares). Ce terrain fut acquis par l'Hospice pour y aménager des
jardins. En plus d'autres terrains, il céda à peu près gratuitement
à la commune le terrain nécessaire pour agrandir le cimetière. Le
maire demanda qu'en compensation le conseil municipal accorde une
concession perpétuelle et gratuite pour les tombes des cinquante
malades (2) décédés de 1917 à 1921 pendant leur séjour au Sana (
Il existe un projet de réhabilitation du "carré des Belges" se
trouvant dans le cimetière municipal). Lors de la fermeture du
Sanatorium, à partir de 1921, la totalité du domaine sera vendu par
l'Etat belge à la société "La Plage et le Tourisme pour Tous" qui va
organiser à Chanay des séjours de loisirs de 1921 à 1939. Le but de
cette société était de "procurer à ceux qui le désirent, en été, des
vacances économiques à la mer et à la montagne dans un milieu
familial dans des établissements égalant en hygiène et en agrément
ceux des bons hôtels".
(1) Chanay et les oeuvres sociales:Pendant tout le 20ème siècle, le village de
Chanay dans l'AIN a été un lieu privilégié où se sont implantés des
oeuvres sociales et de santé. Ce village de 560 habitants est situé
à 450 mètres sur les contreforts du Jura. Son altitude et sa
position à l'abri des brouillards de la vallée où coule le Rhône lui
donnent un climat tempéré et en ont fait un site recherché pour les
maladies respiratoires, par exemple la tuberculose et l'asthme pour
ne citer que ces deux pathologies. Placé entre le Colombier et le
Crêt d'eau, ce village a accueilli successivement, quelquefois
en même temps, un Hospice (1909-1918) géré par la commune, puis le
Sanatorium Elisabeth. De 1918 à 1920, la Croix-Rouge américaine a
créé la "Maison du Bon accueil des Fillettes" pour les orphelines de
guerre. De 1924 à 1939, la Société la "Plage et Tourisme pour Tous"
a organisé des congés payés pour les salariés dans l'hôtel "Pension
du château". Pendant ce temps, dans le même village, dès 1926,
l"Office des Pupilles de la Nation de l'Ain" crée la "Maison des
Pupilles de la Nation" pour les orphelins de guerre, qui cède la
place en 1929 au "Préventorium de demi-altitude", géré par l"Oeuvre
des Pupilles de l'Enseignement Public de l'Ain", qui va accueillir
des fillettes et des jeunes filles tuberculeuses jusqu'en 1952.
Repris en 1952 par la "Mutuelle Générale de l'Education Nationale",
le Centre Climatique de demi-altitude (1952-1976), toujours
préventorium pour des enfants tuberculeux devient en 1977 une
"Maison d'Enfants à Caractère Sanitaire" pour les enfants et
adolescents malades .En 2001, il devient le centre M. G. E. N
(Mutuelle Générale de l'Education Nationale) "Soins-Etudes" et se
concentre sur les pathologies des adolescents.
2) Liste des personnes décédées au sanatorium Elisabeth de
1917 à 1921 (d'après les registres d'état-civil de la mairie de
Chanay)
nom |
décès le |
âge |
né le |
état-civil |
domicile |
métier |
Dantinne Edouard |
1/07/17 |
21 |
28/08/1896 |
célib |
Namur |
sans |
Mengal Alice |
29/10/17 |
23 |
22/08/1894 |
mariée avec Lt d'artillerie |
Bourg-Léopold |
sans |
Devoglair |
04/12/17 |
41 |
19/01/1876 |
marié |
Frasnes-les-Buisenal |
cordonnier |
Libbrecht Jules |
04/12/17 |
41 |
19/01/1876 |
marié |
Ypres |
émailleur |
Ernst Léopold |
13/01/18 |
27 |
4/10/1891 |
marié |
Andrimond |
tisserand |
Bruynooghe Léonie |
01/02/18 |
39 |
20/07/1888 |
célib |
Boitshoehe |
blanchisseuse |
Van Thournout Irma |
09/02/18 |
36 |
11/11/1881 |
célib |
Bruxelles |
cuisinière |
Vanderstichelen Richard |
12/02/18 |
39 |
13/10/1878 |
marié |
Lierde-Saint Marie |
cultivateur |
Lepoint Elise |
13/04/18 |
36 |
19/02/1882 |
célib |
Bruxelles |
caissière |
Bogaerts Irma |
20/04/18 |
25 |
10/11/1892 |
célib |
Tirlemont |
domestique |
De Coene Elisa |
02/06/18 |
17 |
12/12/1900 |
célib |
Nieuport |
sans |
Nyville Paula |
06/07/18 |
15 |
15/03/1903 |
célib |
La Panne |
sans |
De Keyrel Maria |
11/07/18 |
17 |
08/09/1900 |
célib |
Bulscamps |
sans |
Lips Marcel |
08/08/1918 |
18 |
28/11/1899 |
célib |
Leysele |
sans |
Rosmeulen Gabrielle |
10/08/1918 |
31 |
04/05/1887 |
mariée à un artiste de Paris |
Paris |
sans |
Gryson Camille |
12/09/18 |
26 |
11/04/1892 |
célib |
Oudenberg |
forgeron |
Claernout Eugène |
15/09/18 |
18 |
22/07//1900 |
Célib |
Rhenenghelst |
sans |
Limage Juliette |
21/09/18 |
31 |
O9/08/1887 |
mariée |
Winille |
sans |
Van Hyfte Pierre |
22/09/18 |
26 |
17/06/1892 |
celib |
Wulpen |
sans |
Vercaigne Georges |
26/09/18 |
16 |
27/09/1902 |
célib |
Bixschott |
sans |
Laloyaux Marie |
01/10/18 |
22 |
30/07/1896 |
célib |
Walcourt |
sans |
Vrolix Jean-Pierre |
26/10/18 |
40 |
|
marié |
Peer |
ouvrier à la ferme du sanatorium |
Salember Rodolphe |
3/11/18 |
33 |
14/04/1885 |
marié |
Bruges |
ferblantier |
Lahoutter Robert |
04/11/18 |
40 |
22/09/1878 |
marié |
Keyem |
docker |
Petit Camille |
5/11/18 |
23 |
29/03/1895 |
célib |
Anvers |
comptable |
Embrecks Jeanne |
06/11/18 |
32 |
31/05/1886 |
célib |
Turnhout |
religieuse infirmière |
Dave Stéphanie |
06/11/18 |
26 |
30/11/1892 |
Célib |
Paris |
artiste lyrique |
Dewilde Adrienne |
08/11/18 |
19 |
11/12/1898 |
célib |
Reninghelst |
ouvrière |
Allemeershe Edmond |
11/11/18 |
53 |
07/03/1865 |
marié |
Zedelghem |
bûcheron |
Vanheghe Eugène |
15/11/18 |
31 |
26/12/1887 |
marié |
Enghien |
ajusteur |
Thiry Charles |
26/12/18 |
31 |
29/09/1887 |
célib |
Lambermont (Muno) |
comerçant |
Merlevede Marie-Louise |
16/01/19 |
36 |
22/10/1882 |
célib |
Couvent saint- Michel à Chevilly (Seine) |
religieuse |
Hanquet Victor |
09/02/19 |
42 |
22/12/1876 |
marié |
Verviers |
charpentier |
Didier Esther |
15/02/19 |
18 |
07/11/1900 |
célib |
Ypres |
sans |
Mariage Charles |
05/03/19 |
32 |
30/07/1886 |
célib |
Taintignies |
instituteur |
Pauwels Jean |
09/05/19 |
33 |
08/12/1885 |
marié |
Saint-Gilles |
menuisier |
Vandecauter Jeanne |
25/05/19 |
17 |
06/08/1901 |
célib |
Louvain |
sans |
Shuppen François |
13/O6/19 |
45 |
28/05/1874 |
marié |
Ixelles |
peintre-décorateur |
Volckaert Léon |
29/06/1919 |
19 |
21/06/1900 |
célib |
Langmark |
commis d'hôtel |
Peulen Germaine |
11/07/19 |
21 |
29/09/1892 |
célib |
Anvers |
sans |
Haguenauer Emile |
24/08/19 |
17 |
12/11/1902 |
célib |
Bellegarde (Ain) |
préposé aux douanes |
Witters Pétronella |
18/10/19 |
30 |
29/08/1889 |
célib |
|
religieuse infirmière |
Ravet Marguerite |
01/03/20 |
14 |
26/11/1905 |
célib |
Grenoble (Isère) |
sans |
Pasquet Marie-Louise |
23/04/20 |
13 |
12/11/1906 |
célib |
Chateauroux (Indre et Loire) |
sans |
Comblain Julie-Marie |
10/07/20 |
20 |
29/05/1895 |
célib |
Blégy-Trembleur |
dactylographe |
Delhalle Auguste |
09/08/20 |
39 |
25/04/18881 |
mariée |
Namur |
sans |
Tysebaert Marie-Josèphe |
02/11/20 |
30 |
07/01/1890 |
mariée |
Bruxelles |
sans |
Deknop Jeannette |
17/01/21 |
27 |
30/09/1893 |
veuve |
Bruxelles |
sans |
Paeps Anne-Sophie |
20/05/21 |
20 |
28/10/1899 |
célib |
Anderlecht |
sténo-dactylo |
Meiresonne Elvire |
16/06/21 |
29 |
27/03/1892 |
mariée |
Gand |
cartonnière |
Liste des décès par année et par mois
Le nombre de décès très important en 1918 s'explique par
l'épidémie de grippe espagnole
total |
par an |
Jan |
Fév |
Mars |
Avril |
Mai |
Juin |
Juil |
Aout |
Sept |
Oct |
Nov |
Dec |
1917 |
4 |
|
|
|
|
|
|
1 |
|
|
1 |
|
2 |
1918 |
27 |
1 |
3 |
|
4 |
2 |
6 |
2 |
2 |
5 |
2 |
8 |
1 |
1919 |
11 |
1 |
2 |
1 |
|
2 |
2 |
1 |
1 |
|
1 |
|
|
1920 |
5 |
|
|
1 |
1 |
1 |
|
1 |
1 |
|
|
1 |
|
1921 |
3 |
1 |
|
|
|
|
1 |
|
|
|
|
|
|
total |
50 |
4 |
5 |
2 |
5 |
5 |
9 |
5 |
5 |
5 |
4 |
9 |
3 |
Le Docteur Alfred HOTTLET, médecin-directeur du sanatorium de CHANAY (photo tirée de l'album du Sanatorium Elisabeth)
Biographie du Dr Hottelet
Le Sanatorium Elisabeth est dirigé par le Docteur Alfred Joseph Ghislain HOTTLET né le 23 janvier 1861 à BIOUL (Province de Namur) en Belgique.
C'est un ancien médecin militaire: les renseignements sur la carrière du Docteur HOTTLET sont extraits du Détail des Services de sa fiche matriculaire
qu'a bien voulu nous fournir le Musée Royal de l’Armée et d' Histoire Militaire du Ministère de la Défense Nationale sur la demande expresse de l'Ambassade
de Belgique à Paris :
Le 9 juin 1881, il est incorporé comme milicien dans le 14ème régiment de ligne de la province de Namur. Le 1er octobre 1881, il devient élève-médecin
de 2ème classe à l'hôpital de Louvain et contracte un engagement de 8 ans, 1 mois, 9 jours le 23 août 1882. Il accomplit ses études de médecine. Le 2
juillet 1886, il devient élève-médecin de 1ère classe "aspirant" et contracte un nouvel engagement de 8 ans le 17 septembre 1886. A partir du 27 septembre 1886,
il est nommé attaché à l'hôpital de Namur. Le 1er avril 1887, il passe au 3ème régiment de chasseurs à pied. Le 5 décembre 1888, il est nommé médecin auxiliaire.
Le 22 mars 1889, il est attaché à l'hôpital de Diest. Le 1er octobre 1889, il est nommé médecin-suppléant de 1ère classe et passe au bataillon d'administration.
Le 12 décembre 1889, il est nommé attaché à l'hôpital d' Anvers puis nommé médecin adjoint le 7 octobre 1890.
Le 17 novembre 1891, il est détaché au 5ème régiment d'artillerie "à l'effet d'y remplir les fonctions de médecin de bataillon".
Nommé médecin de bataillon de 2ème classe le 26 juin 1893, il sera successivement attaché au 5ème régiment d'artillerie le 29 juin 1893, puis au 3ème régiment de
chasseur à pied le 7 février 1895. Démissionné de l'armée belge sur sa demande le 11 janvier 1896, il deviendra médecin dans le civil jusqu'au début de la guerre
de 14, où il sera " désigné pour faire du service en qualité de médecin de bataillon de 2ème classe de réserve pour la durée de la guerre et être adjoint au
directeur de l'hôpital de Bruxelles". Cette commission du grade de médecin de bataillon de 2ème classe de réserve, qui lui a été attribuée au début des hostilité
le 6 août 1914, lui sera retirée le 30 septembre de la même année. A partir de cette date, il sera affecté à la mise en oeuvre et à la direction médicale du
sanatorium Elisabeth de Chanay.
Avec son épouse, Elise Marie Joséphine L’HOIR, le Docteur HOTTLET a eu sept enfants.
Sur la photo prise sur le perron de la villa Saint-Pierre (prise par Paul sans doute qui, lui, est absent de la photo), on peut voir Ernest (en haut à droite),
Alfred (en haut au milieu), Arthur (assis en bas à gauche), Madeleine (assise à gauche), André (assis le plus à droite) et Louis (assis le deuxième à gauche).
Il est probable que le Docteur HOTTLET soit venu plusieurs fois seul à CHANAY pour l’installation du Sanatorium. Le registre d’immatriculation des étrangers de
la commune de CHANAY indique le 18 mars 1917 qu’il est accompagné de sa femme et de trois de ses enfants, les plus jeunes : Madeleine : 20 ans, Paul : 18 ans et Louis
: 12 ans. On ne sait pas comment ils étaient scolarisés, surtout Louis le plus jeune. Ce n’était sûrement pas avec les enfants du Sanatorium à cause de la contagion.
Peut-être était-ce tout simplement l’école du village ou bien encore Mme HOTTLET qui s’occupait elle-même de la scolarité de ses enfants à l’aide de devoirs envoyés
depuis la Belgique ?
Parmi les plus âgés, certains sont alors soldats sur le front, on voit sur la photo qu’Alfred est en uniforme et on sait qu’Arthur, le père d’Albert (le dernier des
HOTTLET qui reste et qui demeure en retraite dans le village de CHANAY), était militaire et qu’il a été gazé. Il a dû venir quelques temps en convalescence à CHANAY
où il a rencontré celle qui devait devenir sa femme.
Témoignages d’Albert HOTTLET, le petit-fils du Docteur HOTTLET, qui vit à CHANAY
« Arthur, mon père, est né le 7 août 1896. Il habitait à Anvers avec ses parents.
Comme un de ses grands-oncles qui avait émigré à la fin du 19ème siècle, il était lui aussi parti au Canada. Lors de la déclaration de guerre, il est revenu en Belgique et il s’est engagé dans l’Armée Royale de Belgique.
Il a reçu des médailles belges et françaises : du côté belge, la Médaille commémorative pour la campagne 1914-1918 (HENNERINGS VAN DEN VELDTOTCHT) et la médaille « La grande guerre pour la civilisation » (DE GROOTE OORLOC TOT DE BESCHAVING 1914-1918) et du côté français la Médaille militaire, la Croix de guerre avec étoile de vermeil et la Croix du Combattant. Il a aussi reçu la Croix des Vétérans du Roi Albert Ier le 28 février 1964.
Après avoir été gazé dans la Somme ou dans les Ardennes, il était venu en convalescence à CHANAY. En 1921, il est à Bruxelles puis il revient à CHANAY début 1922 et il épouse ma mère, Louise Alexandrine Pierrette GAILLARD, née en 1898. Elle était la petite-fille de François BALLY, régisseur du Comte de QUINSONAS, ancien propriétaire du Château où fut installé le Sanatorium Elisabeth en 1916. Ils auront 11 enfants. Je suis le 6ème enfant, la première est ma soeur Elisabeth qui demeure à Bellegarde.
Mon père a travaillé d’abord comme cultivateur à CHANAY où sont nés les trois premiers des enfants puis il a travaillé à Bellegarde comme courtier en vins et spiritueux. Il a été ensuite comptable au barrage de Génissiat pour la Compagnie Nationale du Rhône. Il a été naturalisé français.
Ma mère a repris en 1945 la suite de la Société des Carburants Français. Avec une dizaine de prisonniers allemands qui lui avaient été confiés, elle a de nouveau exploité les coupes de bois du col de RICHEMONT.
Pendant la seconde guerre, mon frère Louis a rejoint à 17 ans les Résistants du département de l’Ain (les Maquis de l’Ain dirigés par ROMANS-PEIIT. Caporal de F.F.I dans le groupe MINET, il a été arrêté par les Allemands le 8 avril 1944 après les combats de MONTANGE dans l’Ain. Puis il a été torturé et abattu le lendemain alors qu’il venait d’avoir 18 ans. Son aventure est racontée dans le livre : Le maquis de Richemond
A titre posthume, il a reçu la Médaille militaire, la Croix de guerre avec palmes, la Croix de guerre avec étoile de vermeil, la Médaille de la Résistance Française et la Croix du Combattant.
Il a une stèle aux Avalanches au lieu-dit « Les Avalanches » sur la commune de CHAMPFROMIER, au-dessus de CHATILON DE MICHAILLE dans l’Ain et elle est fleurie chaque année par la commune.
Mon oncle André a aussi perdu un fils pendant la seconde guerre : Jean avait 18 ans quand il est entré dans le Maquis en Belgique. Il a été pris alors qu’il sabotait des avions sur un terrain d’aviation où il était rentré avec ses camarades en coupant le grillage. Il a été déporté et il est mort à MATHAUSEN.
Ma grand-mère Marie me racontait : « le Docteur HOTTLET était très sollicité pour soigner les gens dans le village lors de la grippe espagnole pendant l’hiver 1918 :
il n’avait pas une minute à lui. Tout le monde l’appelait. Il était parti dans la neige à travers prés pour aller dans la neige au hameau de VOVRAY pour soigner des malades.
Il soignait les gens de la grippe par la méthode des « pointes de feu ». Ma tante Marie PITTIE a été soignée de la grippe espagnole par le Dr HOTTLET ».
On peut penser aussi qu’il a soigné des enfants malades de la grippe espagnole à la colonie d’enfants recueillis par la Croix-Rouge américaine dans le bâtiment en face du Sanatorium.
Un collectionneur a retrouvé une correspondance au dos d’une carte postale qui a circulé en 1918 et qui représente la Maison du bon accueil des fillettes ouverte par la Croix-Rouge
américaine de 1918 à 1920.
Dans l'hospice communal, la Croix-Rouge américaine recueillera des enfants de 1918 à 1920.(L.Michaux, édit. Bellegarde)
On peut lire au dos de cette carte :
Ma chère tante,
Je t’écris vite un petit mot car je crains que tu n’attendes de mes nouvelles depuis quelques jours déjà. J’ai eu bien à faire avec les enfants que nous avons ici et qui sont malades.
Je suis bien contente du succès d’André et je pense que tu as dû te réjouir aussi. Soigne-toi bien et chauffe-toi. La grippe sévit partout avec intensité. Je ne sais pas quand j’irai à Lyon. Bientôt j’espère. Je t’embrasse bien tendrement.
Ta petite mère, Marcelle.
Mes amitiés à Jeanne.
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