Médecins de la Grande Guerre

Marie-Louise Dromart, l'infirmière-poète, raconta le martyr de son village d'Haybes.

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Marie-Louise Dromart, l'infirmière poète, raconta le martyr de son village d'Haybes.

point  [article]


L’impressionnant monument aux morts sur lequel sont inscrits les noms de 58 civils tués.

58 victimes civiles sont inscrites sur le monument

Haybes – Rue du Rivage

L’église d’Haybes aujourd’hui vue de la Cense

Ruines de Haybes

La Cense et la rue du Rivage en reconstruction

La Cense aujourd’hui avec son exposition « photos de la Grande Guerre »

Haybes 1924 – La Mairie est reconstruite mais pas l’Eglise

Haybes 14 juillet 1920

L’hôtel de ville est à gauche. Cette image donne bien l’atmosphère de la misère régnant dans le village détruit.

L’hôtel de ville actuel

Haybes – Quartier de la Cense

Haybes – Les baraquements sur la route du Charnois

Ruines de Haybes – Entrée de la rue Saint-Louis

Ruines de Haybes – Rue de la Cense

Ruines de Haybes – Rue Saint-Louis

Ruines de Haybes – Le pont rétabli

A Haybes, une plaque sur la devanture de la « salle Marie-Louise Dromart », évoque la vie de la poétesse.

Petit plan de Haybes

Haybes : Les sentiers des Crêtes

Marie-Louise Dromart, l’infirmière-poète, raconta le martyr de son village d’Haybes



       Marie-Louise Grès naquit le 29 juillet 1880 à Haybes, petit village connu pour ses ardoisières et situé au nord de Fumay sur la Meuse. Elle suivit une formation d’infirmière et épousa, à 19 ans, François Joseph Dromart qui était sous-directeur de l’usine des pyroligneux appartenant à sa famille (cette usine extrayait différents produits  chimiques contenus dans le bois). Elle se fait rapidement connaître comme poétesse puisqu’en 1912 et 1913 paraissent en librairie sa première œuvre en deux volumes.

       Le 24 août 1914, au matin arrive un fugitif de Willerzie (village belge)  racontant que son village est en feu et que son père avait été fusillé par l’ennemi. Aussitôt cette nouvelle propagée, les habitants de Haybes décident de quitter le village. Ils se dirigent vers la Meuse pour s’embarquer dans des barques afin de traverser le fleuve et d’atteindre ainsi la gare située sur la rive gauche. Marie-Louise est dans la masse des fugitifs mais aucun d’entre eux n’eut la possibilité de franchir le fleuve car des hussards pénètrent dans le village. Les candidats à la fuite n’ont le temps que de se rentrer dans les caves des maisons proche de la Meuse. Quand Marie-Louise sort de la cave où elle s’est abritée avec ses deux enfants et ses parents, elle aperçoit des maisons qui flambent. Que s’est-il passé. Un des hussards a été tué d’une balle et les Allemands vont rapidement considérer Haybes comme un village de francs-tireurs. Les hussards partis en reconnaissance dans le village retournent en effet vers l’avant-garde de l’armée qui descend de Hargnies vers Haybes et rendent compte de leur officier tué. Aussitôt le village est bombardé en représailles avant que les colonnes de fantassin envahissent le village et obligent les habitants de sortir des maisons pour les mettre en colonne. Les maisons sont ensuite enflammées. Marie-Louise et sa famille sont obligées de rejoindre la colonne des habitants faits prisonniers qui sert de boucler vivant à l’infanterie allemande pour progresser dans Haybes et qui, ensuite, est dirigée vers le château de Moraypré au nord du village pour y être séquestrée.

       Qui a tué le hussard ? En vérité, nous ne le saurons pas. Mais il faut avouer que dans le village se trouvaient des douaniers et gardes forestiers qui en temps de guerre devaient être considérés comme « militarisés ». Peut-être qu’un de ceux-ci commit cet attentat avant de rejoindre à la nage ou en barque l’autre rive de la Meuse. Sur cette rive opposée au village, se trouvait d’ailleurs caché derrière les remblais du chemin de fer et dans les taillis et bois de la colline la surplombant tout un régiment français, le 148ème de ligne secondé par un détachement du 18ème chasseur dont la présence était méconnue des Allemands. Le coup de feu qui abattit l’officier hussard pouvait donc aussi provenir d’un de ces soldats français qui possédaient une position idéale pour tirer sur Haybes. De nombreux habitants purent échapper aux Allemands et allèrent se cacher dans une des nombreuses ardoisières qui entouraient le village.

       Les forces principales allemandes, ayant investi Haybes, se dirigèrent alors vers le rivage pour essayer de traverser la Meuse à tout prix. Ils envoyèrent leurs équipes de pontonniers afin de réaliser un pont de barques. Bientôt le rivage et les rues avoisinantes furent couverts de troupes allemandes et c’est à ce moment que les soldats français cachés sur l’autre rive et ses hauteurs commencèrent à actionner leurs fusils et mitrailleuses. D’après certains témoignages, ce fut un vrai carnage dans les rangs allemands. Certaines sources parlent de plusieurs centaines de tués dans les rangs allemands et de deux grands feux allumés pour bruler les cadavres en deux endroits. Cette bataille rendit sans doute encore l’ennemi plus furieux et toutes les maisons de Haybes furent incendiées. Les histoires dramatiques se succèdent et ressemblent à celle-ci : Tout près de l’église, une femme sexagénaire, tombe à l’angle de la ruelle, frappée d’un shrapnell. La fille de cette infortunée, Mme Vandeven-Colet, a dû s’enfermer avec son garçon et sa fille et son vieux père dans la cave de cette maison. Pendant une demi-heure la fumée pénètre dans l’obscur réduit où les quatre réfugiés n’osent parler. Soudain, la jeune femme prend la main de son père et s’aperçoit qu’il vient de mourir. A cet instant son garçon murmure : « Maman, Geneviève ne bouge plus ». Le vieillard et l’enfant sont morts asphyxiés. Affolée, la maman sort de la cave et là sur le seuil, elle trouve sa mère étendue dans une mare de sang  (et cette femme apprendra quelques mois plus tard la mort de son mari prisonnier en Allemagne…) !  Comment survivre à pareille drame ?

       Mais revenons à la colonne de civils emmenés prisonniers au château de Moraypré (château Catoir). Cette colonne est d’abord emmenée rue du calvaire où elle sert de bouclier vivant à l’infanterie mais les tirs des Français sont extrêmement précis et sans faire de victimes civiles, ce sont des soldats allemands qui tombent. L’un d’entre eux s’écroule d’ailleurs sur le fils de Marie-Louise. Finalement, l’ordre est donné à tous de se coucher dans les fossés. Les habitants y restent pendant plusieurs heures ! Et durant cette longue attente, quelques-uns profitent d’un moment de distraction des gardiens pour fuir. Il en est ainsi de la mère et de la fille de Marie-Louise qui parviennent à se cacher pendant deux jours dans les bois ou dans les ardoisières. On imagine l’angoisse de Marie-Louise en s’apercevant de la disparition de sa fille et de sa mère ! Quand l’ordre est donné de reprendre le chemin, Marie-Louise porte secours à un soldat ennemi atteint d’une balle au ventre et délaissé par ses compatriotes. Elle l’aide en organisant son transport sur une porte. Arrivée enfin au château, son angoisse fut encore décuplée car elle aperçoit son père ligoté comme étant un dangereux franc-tireur. Son fils est quant à lui séparé d’elle. C’est le brassard de la Croix-Rouge qui valut à l’infirmière un sort différent des autres habitants. Elle ne fut pas enfermée mais affectée à l’infirmerie du château qui était rempli de blessés. Avec son statut, elle put aussi éviter un sort funeste à son père. En discutant avec un officier allemand, elle parvint à le convaincre de l’innocence de son père. Peu après, Marie-Louise obtient la permission de rechercher des pansements dans la maison de sa mère et retourner à Haybes. Elle y ramène des pansements et se munit de deux paquets de sublimé de mercure qu’elle décide de garder sur elle, « dans le cas, écrira-t-elle dans ses mémoires, où elle préférerait mourir que de subir les pires humiliations ». Toute la nuit, elle donne sans relâche, les soins aux blessés.

La 25 août

       Au matin, elle est autorisée à porter secours aux femmes et enfants enfermés dans une salle. Elle décrit les cris de désespoir de sa voisine, une femme qui désespère de ne pas avoir de nouvelles de sa fille de 35 ans, Juliette Blondeau, qui est atteinte de paralysie. (On devait retrouver celle-ci carbonisée devant sa maison. Jamais, on ne saura si elle fut brûlée vive ou d’abord  abattue!)

       La rage des Allemands augmente encore dans cette matinée. 20 soldats français ont formé un commando et traversé la Meuse à l’aube. Ils ont fait le coup de feu dans les rues et semés à nouveau la désolation dans les rangs allemands. 15 officiers allemands ont été abattus.

       Des habitants retrouvés et fait prisonniers forment deux nouveaux convois qui arrivent au château, un dans la matinée et encore un autre dans l’après-midi. Le ciel est embrasé, Haybes n’est plus qu’un gigantesque foyer. Le curé Hubert héberge, dans sa cave, 17 personnes dont un seul homme blessé gravement aux deux mains. Sa cave est visitée par un officier allemand et tout ce monde doit rejoindre Moraypré. On accuse le curé d’avoir hébergé un franc-tireur et sa vie est menacée. Il dort dans la grange où sont enfermés les hommes.

Le 26 août

       Les hommes (53) sont transférés dans une cave du château. Le curé Hubert passe devant une cour martiale installée à l’extérieur dans le parc du château. Il obtint de garder la vie mais il doit aller placarder dans sa ville des affiches appelant les civils à ne pas résister. En plein travail, il est à nouveau arrêté car les affiches ne sont pas signées par le général !  Il doit alors retourner au château et comparaître une nouvelle fois devant l’officier supérieur qui signera les affiches. Mais juste avant cette entrevue, on le prie de venir assister un pauvre habitant Benjamin Ferauge qui paraît à l’instant devant quelques officiers pour y être jugé. Benjamin est un colosse maintenu avec difficultés par une dizaine de soldats. Cet hercule avait été réformé à cause d’un accident. Le curé Hubert prend sa défense mais rien n’y fait, Benjamin Ferauge est condamné à être fusillé. Le curé le voit être emmené malgré ses vives protestations et quelques instants après il entend les coups de feu de la salve. Presqu’au même moment seront aussi fusillés le brasseur Gustave Méau, Fréderic Servais, Jules Côme accusés aussi d’être des francs-tireurs.

       Beaucoup d’habitants cachés dans les ardoisières se risquent à l’extérieur car affamés, ils doivent chercher à se nourrir. Beaucoup sont arrêtés par les soldats. Ceux qui ne s’arrêtent pas sont tirés comme des lapins. Plus de trente personnes périssent de cette façon. Ainsi le secrétaire communal, Mr Lambert, âgé de 26 ans, ses quatre enfants, sa femme et ses beaux-parents ainsi que monsieur et madame Simon au moment où ils sortaient de l’ardoisière Belle-Rose. Les Allemands entasseront eux-mêmes plus tard dans une fosse profonde les huit cadavres superposés. Au total, une cinquantaine (le monument aux morts mentionne 58 noms) de civils perdront la vie dans la tragédie de Haybes.

       Marie-Louise porte des soins attentifs à une jeune fille tandis que l’on fusille trois hommes dans le parc du château. Dans ces heures dramatiques, elle voit soudain sa mère et sa fille, qui ont été retrouvées dans un bois et qui arrivent au château. Quel soulagement ! Les soldats Français ont quitté la rive nord de la Meuse et les Allemands peuvent enfin franchir la Meuse ce qui vaut un assouplissement des mesures prises à l’égard des prisonniers. Les femmes et enfants sont libérés. Elles éclatent de pleurs en revoyant leurs maisons. Certaines ne les reverront jamais : Jeanne Hamaide, la couturière et cousine de Marie-Louise, Maria Pecheux, Geneviève Vandeven (6 ans), Madame Hamaide-Jeronne tuée d’émotion en étant libérée, Philomène Gosset dont l’enfant d’un an à qui elle tenait la main, est tué d’une balle explosive au crâne et qui suppliera les soldats d’être aussi tuée. Beaucoup de civils doivent être soignés et Marie-Louise obtient des Allemands un médecin et deux brancardiers pour aller faire une tournée dans les caves de Haybes. Dans une de celle-ci, elle y découvre une vielle femme transpercée par une lance, il s’agit d’Agnes Hamaide

       De retour au château, Marie-Louise porte ses soins à un officier français blessé qui avait été fait prisonnier en Belgique à Willerzie. Il s’agit de Jean Ternyckx, célibataire de 27 ans. Elle se prend d’affection pour cet officier courageux mais malheureusement celui-ci ne va pas survivre. Transporté à Fumay, il y mourra deux jours plus tard. L’infirmière poétesse rédigera ce poème en son honneur.

FUNÉRAILLES

Il pleut ! Le vent gémit à travers le feuillage
Que Septembre déjà revêt de moires d'or.
Des soldats prisonniers portent l'officier mort
Vers le lugubre atterrissage.
C'est un chef allemand qui conduit le convoi
Du héros couronné du sang de ses blessures.
Il pleut !
Où le chant des oiseaux décroit.
Le cher enseveli n'a pas revu sa mère
Dont l'image hantait ses regards de mourant.
Il est tombé chez nous et pour nous, en s'offrant
Comme holocauste à notre terre
Je l'ai soigné parmi les horreurs du combat
Alors que mon hameau s'écroulait dans les flammes !
Pour que la France prît en pitié nos deux âmes,
J'ai baisé le front du Soldat.
Mais quelle est impuissante, ô mon Dieu, la tendresse !
Vous n'avez pas voulu satisfaire à mes vœux
Et ma main pâle, hier, a fermé les beaux yeux
De la Gloire et de la Jeunesse.
Il pleut... La porte sombre a grincé sur ses gonds :
Nos couronnes de fleurs vacillent dans l'air blême,
Que c'est, triste !... Le vent râle un adieu suprême
Au ras des funèbres sillons.

       Le 27 août, Marie-Louise obtint d’un officier allemand la permission de s’installer dans sa grande chambre avec ses deux enfants. Le 28, elle donne des soins au soldat français Clin du 245ème qui souffrait d’un œil qui sortait de son orbite ! Marie-Louise et sa famille sont accueillies dans une famille de Fumay. A Fumay, le château du Clos-Roland qui avait été transformé en ambulance a été complètement détruit. Marie-Louise organise le départ des blessés de Moraypré vers l’hospice de Fumay. Mais celui-ci déborde déjà de blessés. Elle obtient alors de l’instituteur, Mr Siffer de transformer l’école primaire ses garçons de Fumay en ambulance. De nombreux habitants d’Haybes y seront soignés :

       Deux jeunes filles Berthe Henry et Adèle Adam à la chair criant de souffrance, une enfant de quatre ans, Raymonde Henry, hurlant d'épouvante à la seule perspective du pansement de son bras mutilé, une autre petite fille, Yvonne Touain, défendant sa cuisse rose contre notre intervention, un garçonnet, A .Vaucherot, de treize ans, la jambe emprisonnée dans une gouttière, sa plaie se compliquant d'une fracture qui le faisait grimacer au moindre frôlement — une vieille femme, Agnes Hamaide, enfin, foule ridée, toute tassée et qui suffoquait d'indignation à la vue de sa hanche lacérée où le pus, faute de soins immédiats, s'était accumulé. Y meurt, malheureusement la jeune fille, Berthe Henry qui dans ses dernières paroles pardonne à ses bourreaux.

       Le médecin Mangin, lorrain et forcé de servir dans les rangs allemands parvint à faire libérer Julie Devosse. Julie Devosse se croyait envoyée par Jeanne D’Arc pour délivrer la France et les Allemands avaient martyrisé cette pauvre femme délirante en la dénudant et en l’entrainant sous une pompe où une brosse de chiendent au poing, ils frottent avec rage son pauvre corps.

       Le sort des habitants d’Haybes pendant l’hiver 1914-1915 fut pitoyable. Les quelques personnes qui moururent durant les premières semaines qui suivirent le désastre furent enterrés sans prêtre et sans cercueil, enveloppés d’une simple toile. Pendant 46 jours, les habitants d’Haybes et de Fumay restèrent sans pain. Dans cette première localité, 43 ménages ne vécurent, jusqu’en janvier 1915 que d’épluchures de pommes de terre. Les familles qui restèrent dans Haybes vécurent l’hiver sans chauffage dans des huttes, dans des caves, dans les remises en planches des ardoisières.

       Marie-Louise passa le reste de la guerre à Paris. Elle s’y dévoua pour trouver des marraines de guerre à plus de 400 soldats. Elle connut le grand malheur de perdre son fils de tuberculose. Quant au sort de son mari, il restera pour nous mystérieux puisqu’il y est fait nulle part mention. Elle écrivit son témoignage sur ce qu’avait vécu son village en août 1914 sous le titre « Sur le chemin du calvaire».



       Ce livre, le seul, qu’elle écrivit en prose, fut édité en1920. L’année suivante, en 1921, elle est nommée, Chevalier de la Légion d’honneur au cours d’une cérémonie à Haybes. Marie-Louise continua son œuvre poétique qui remporta de nombreux prix et cela jusqu’à son décès survenu en 1937 à l’âge de 57 ans. On peut certainement regretter que son œuvre dont les piliers concernent l’amour et la nature ne soit plus aujourd’hui accessible. Qui rééditera la poésie de cette femme sensible au si grand talent et dont la vie fut loin d’être un fleuve tranquille ?

« Lorsque, le front voilé par le deuil et la peine,
Nous errons étonnés et las de vivre encor,
Le souvenir est l’arche ardente qui nous mène
Par la prière à ceux que nous ravit la mort. »

(M-L Dromart)

       N’hésitez pas à passer par Haybes et à marcher à l’ombre des pas de Marie-Louise.



L’impressionnant monument aux morts sur lequel sont inscrits les noms de 58 civils tués.


58 victimes civiles sont inscrites sur le monument

       Le village ardennais garde en mémoire la tragédie de la Grande Guerre mais, dans une boucle de la Meuse rutilante qui le met en valeur, il offre aussi aux touristes la possibilité de multiples randonnées avec des points de vue plus beaux les uns que les autres. Il n’est pas étonnant qu’Haybes eut son poète pour chanter ses beautés consolantes.

« Et qui sait si, plus tard, quand la nuit du Trépas
Resserrera sur moi son étreinte muette,
Qui sait si tes échos, alors, ne diront pas
A ceux qui marcheront dans l’ombre de mes pas :
Comme Athènes eut ses dieux, Haybes eut son poète !... »

 

 

 

Sources

       1 – Sur le chemin du calvaire, M-L Dromart, La maison d’art et d’éditions, Paris. 1920

       2 – La furie allemande dans l’Entre-Sambre et Meuse, Joseph Chot, Imprimerie Hallet, Charleroi, 1919

 

 

 



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