Médecins de la Grande Guerre
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Bonsecours (Fr) a commémoré le
11 novembre 2016 Préface et remerciements. Le 11 novembre 2016, les citoyens de Bonsecours commémorèrent la création de l’hôpital militaire fondé par les Belges dans leur cité il y a juste cent ans. Une assistance nombreuse prêta attention au discours de maire puis participa à l’inauguration d’une plaque commémorative. Enfin, chacun eut l’occasion de visiter la magnifique exposition qui fit revivre les blessés, médecins et infirmières de cet hôpital. Cette exposition, mise sur pied par l’association culturelle « Panorama », bénéficia des documents et souvenirs que le docteur Jérôme Seyer rassembla au terme d’une recherche patiente de plus de dix ans. C’est donc à ce dernier qu’il revient d’avoir fait revivre l’hôpital belge de Bonsecours. Qu’il en soit vivement remercié ! Nous profitons de cette occasion pour à nouveau exprimer toute notre reconnaissance au peuple français pour avoir hébergé durant la Grande Guerre la plupart de nos hôpitaux de l’arrière ainsi que plus de 300.000 réfugiés belges ! Enfin, nous nous devons de dire toute notre gratitude envers les Religieuses de Saint Aubin-lez-Elbeuf dont le couvent servit d’annexe à l’hôpital de Bonsecours et qui gardèrent précieusement dans leur grenier les objets laissées par les Belges à leur départ ainsi qu’une caisse de documents très émouvants dont l’inventaire n’est pas encore terminé à ce jour ! Il reste à espérer que cette exposition temporaire qui constitue un magnifique témoignage sur les soins médicaux durant la Grande Guerre puisse bientôt être montrée en Belgique. Dr Loodts P. Le centenaire de
l’hôpital des Belges de Bonsecours fut commémoré par une magnifique exposition Cette exposition est réalisée par l'association Panorama avec la municipalité de Bonsecours et les Anciens Combattants. Dr Seyer Jérôme Nous remercions particulièrement: Les habitants de Bonsecours qui nous ont confié leurs souvenirs de famille. Le docteur Patrick Loodts, auteur d'un remarquable ouvrage : « La Grande Guerre des soignants » il nous a aidé depuis le début dans nos études et a fait pour nous des recherches aux archives Belges. Nous avons depuis 2005 beaucoup échangé sur ces sujets et je lui en suis très reconnaissant. Les sœurs du couvent de Saint Aubin Les Elbeufs nous ont ouvert leurs archives et confié de nombreux objets et photographies. La Présidente des Amitiés Franco-Belges, Madame Dominique Kozyreff. Son association est la mémoire des manifestations entre nos deux pays. copyright Jérôme Seyer pour l'ensemble du texte et des images Le Gouvernement belge se réfugie au Havre Le 4 août 1914, la Belgique est envahie par les troupes allemandes. Malgré des combats acharnés, le replis était inévitable, la garnison bloquée dans Anvers abandonnait le combat le 10 octobre, et le gouvernement belge demanda l'hospitalité à la France. Le 11 octobre le Président de la
république envoyait ce télégramme : La ville de Sainte-Adresse avait été choisie car, proche du port du Havre, le Nice Havrais, présentait de vastes bâtiments luxueux et des villas récemment construites par Dufayel permettant d'accueillir et de loger le gouvernement et les ministères Belges. Le 13 octobre les Ministres quittent Bruxelles et s'embarquent sur la malle Pieters de Coninck, qui arrivait au Havre le soir même. Dès l'annonce de l'arrivée au Havre, la population se massa sur les jetées du port. Vers 17 h 30, le Pieters De Conninck accosta au bassin Bellot où attendaient le ministre de la Marine Française et les notables. Le 24ème régiment d'infanterie territoriale, rendit les honneurs. Sur le pont arrière, un détachement de gendarmes belges présentaient les armes. Les autorités Françaises montèrent à bord où furent faites les présentations. Les ministres belges prenaient place dans des automobiles et escortés des chasseurs à cheval, gagnaient Sainte Adresse sous les ovations de la foule. Le jour même, le baron de Broqueville, président du conseil et ministre de la guerre (resté à Dunkerque) remerciait le président du conseil français de l'accueil fait au gouvernement belge. Le Gouvernement Belge à Sainte-Adresse Le Palais du gouvernement à Ste Adresse. C’est au Palais des Régates sur la plage de Ste Adresse, que siège provisoirement le gouvernement belge, hôte de la France. Vue générale des Ministères belges en France. Les différents ministères ont été installés dans les bâtiments les plus spacieux et les plus confortables de Ste Adresse La visite du Conseil Municipal de Paris. Mr Mithouard, président du conseil municipal, Mr Cherest, président du conseil général et Mr Hennion se sont rendus à Ste Adresse Mr Hennion s’entretient avec Mr Carton de Wiart. Mr Hennion délégué du gouvernement français photographié avec Mr Carton de Wiart, ministre de la Justice en Belgique Le Ministère des Affaires Etrangères. Une petite pancarte apprend seule aux passants qu’une villa de la coquette station balnéaire abrite un important ministère Le Ministère des Colonies dans un magasin. Nul doute que, plus tard, le commerçant qui a l’honneur d’offrir l’hospitalité à un ministère ne change l’enseigne de sa boutique Deux membres du Cabinet belge à Ste Adresse. Mr Berryer, ministre de l’intérieur, à gauche et Mr Van de Vyvere, ministre des Finances, à droite, se communiquent des nouvelles Officiers devant le Ministère de la Guerre. Jamais ministère de la guerre n’a mieux porté son nom que celui-ci. Il met d’avantage en valeur l’héroïsme de l’armée alliée L’antichambre des principaux Ministères. Il y a quelque chose de singulièrement émouvant dans la simplicité avec laquelle nos amis belges se sont installés chez nous Gendarmes français et sentinelle belge. Le Havre a fait aux Belges une réception chaleureuse et la plus franche camaraderie règne entre leurs soldats et les nôtres Officiers supérieurs sortant d’un Ministère. Cette simple scène en dit plus qu’un long article et des documents comme ceux-ci auront plus tard un grand intérêt historique La relève de la garde belge à Ste Adresse. La Belgique jouit, au Havre, de l’exterritorialité. Elle est chez elle, garde tous ses services, sa poste, ses timbres et ses soldats Les civils réfugiés étaient évacués en train vers l'intérieur du pays. 41 départements les accueillirent : 38.000 en Seine-Maritime Toute la flottille de pêche de la côte belge s'abrita dans les ports français, depuis la Normandie jusqu'à la façade Atlantique, notamment à l'île de Sein. Les camps d'instruction des recrues de l'armée s'installèrent à Granville, Bayeux, Caen, Fécamp, Dieppe, Saint-Lô, Eu, au camp d'Auvours, etc.... . La base navale du Havre recevait de nombreux convois, dont ceux amenant le cuivre du Katanga servant pour les munitions. Les chemins de fer belges – son ministère était à Sainte-Adresse – avaient 7.000 agents en France, entretenaient 2.000 locomotives, des dizaines de milliers de wagons, sous la direction d'un général du Génie, le baron Empain C'est au Havre que se trouvait la plus grande fabrique belge d'armement, détruite le 11 décembre 1915 par une catastrophe (ce jour-là, 320 tonnes explosèrent, faisant 101 morts, 1.500 blessés et pulvérisant 24.000 m² d'usine. La détonation fut entendue à 100 Km à la ronde). L'explosion de l'usine pyrotechnique belge causa des dégâts considérables à Graville et à Harfleur. Reconstruite en un mois, elle fournit, en 1916, 200 canons, 97.000 grenades, 1.450.000 obus, 44 millions de cartouches. Sainte-Adresse a vécu, entre 1914 et 1918, sous un double drapeau. Les couleurs françaises et belges qui encadrent la statue du roi Albert 1er à l'entrée de la ville. La Poste Belge au Havre Sainte-Adresse 1914-1918 Le 18 octobre la Poste belge s'installait dans le bureau auxiliaire du NICE HAVRAIS. Un ancien cachet à date français. LE HAVRE SEINE INFre fortement usé fut remis aux postiers belges. Il se distingue par une rupture de la couronne au-dessus du premier E dans le nom du bureau LE HAVRE. Celui-ci est très vite remplacé, le 27 octobre 1914 par un nouveau cachet avec la dénomination LE HAVRE (SPÉCIAL) SEINE INFre qu'on trouve sous trois formes dans le bloc dateur, avec et sans étoile à droite du jour, ou sans heure qui est remplacée par une étoile. Les bureaux de poste du pays ont été
dévalisés par les troupes allemandes au fur et à mesure de leur avancée. Il en
a été de même pour l'atelier du Timbre situé à Anvers. Les planches des timbres
Croix-Rouge du 3 octobre 1914 y ont été volées. Le bureau vendit tous les timbres belges, mais le 5 janvier 1915 pour commémorer l'ouverture du bureau de poste, le Gouvernement belge a fait oblitérer de nombreuses séries des émissions de 1912 à 1914 avec un cachet LE HAVRE dont le cercle n'est pas brisé au-dessus du premier E. Le cachet ne porte pas d'heure de levée mais une étoile à la place, tous sont annulés le 18 -10 14. Ce sont toutes des oblitérations de complaisance. En effet, au début le bureau du Nice Havrais oblitérait par complaisance : « Le public était prié de verser son obole dans un tronc, placé près du guichet, pour rémunérer le travail des employés… » et des abus ne tardèrent pas à se commettre aussi, les administrations belge et française ont interdit toute oblitération de complaisance vers la mi-décembre 1914. La vente des timbres poste belges a atteint des proportions inattendus et le bureau du Nice Havrais, qui expédiait en moyenne 500 à 600 lettres recommandées PAR JOUR (presque toutes avec des affranchissements philatéliques) a dû souvent dépasser les 1000 dans la journée. Une tolérance permit également à cinq bureaux du Havre d’accepter du 18 octobre à la fin novembre 1914, le courrier affranchi de timbres belges. Le havre central Cachet ondulé du service télégraphique. Le 15 octobre 1915, le gouvernement et la Poste Belge, s'installèrent dans l'Hôtel Dufayel, place Frédéric Sauvage, où l'on trouve la célèbre boite aux lettres belge rouge. Les timbres de l'émission de 1915, des petits formats à l’effigie du Roi Albert est mise en circulation et tous les timbres qui avaient cours en Belgique au moment de la déclaration de guerre sont retirés de la circulation. La célèbre boite aux lettres belge rouge Le 22 novembre 1918 à 18 heures le bureau belge de Sainte Adresse fut fermé. Seule la correspondance officielle pouvait encore y être postée et portait le tampon : « Belgique-BELGIE » dont le laconisme s’explique car il s’agissait d’un tampon mis en réserve pour être utilisé à la libération du territoire. Bibliographie : L’Hôpital Anglo-belge Roi Albert 1er à Rouen Grace à l’intervention généreuse du comité Anglo-français, de la Croix Rouge Anglaise, et de Miss Dormer Maunder, déléguée de la London Red Cross, l’Hôpital Anglo-belge Roi Albert I fut installé dans les locaux de l’école municipale primaire supérieure et professionnelle de Rouen ( 22, rue Saint-Lô actuellement lycée Camille saint Saens ) et inauguré le 23 décembre 1914 en présence du Ministre de la guerre, Baron de Broqueville. Il comprenait, au début, 50 à 60 lits, mais trois mois après son inauguration, on disposait à Rouen de 350 lits environ. Vu l’affluence considérable des convalescents dont l’état nécessitait un traitement physiothérapique, 2612 blessés belges y furent soignés. Il existait des annexes dans la région : L’une de 275 lits, à Orival
Saint Hellier, près de Bellencombre,
dans les locaux qui recevaient les colonies scolaires du 17 arrondissement de
Paris), spécialisée dans les maladies vénériennes. L'autre installée à l'Hôtel Dieu de Rouen dans le pavillon de la maternité ouvrit ses portes le 31 décembre 1914 et ne ferma qu'en juillet 1919 ; près de 5000 malades et blessés belges y furent soignés. Le Baron de Broqueville, Ministre belge de la guerre Miss Dormer Maunder déléguée de la London Red Cross L’Hôpital Anglo-belge Roi Albert 1er à Rouen
Le site de la côte Sainte Catherine
en 1910 A cette époque le sommet de la côte Sainte Catherine était occupé par un champ de course. Il existait cependant un projet important de constructions. Journal de Rouen : 26 juin 1906 L’Hôpital Militaire Belge de
Bonsecours (le texte entre guillemets est du Docteur Wilmaers 1919) « Inauguré le 2 juin 1916, a été érigé à 2 kilomètres au Sud-est de Rouen, au sommet de la colline Blosseville – Bonsecours, sur le plateau des Aigles, à une altitude de 140 mètres, d’où l’on découvre le magnifique panorama de Rouen, et de la vallée environnante de la seine que l’on domine presque à pic. La superficie totale occupée par l’hôpital était d’environ 10 hectares. L’air pur et vif contribuait largement à rendre cette formation particulièrement salubre ». Carte écrite par une infirmière anglaise de l’hôpital de Bonsecours Vue de l’hôpital surplombant Rouen « Lors de l’inauguration, l’hôpital occupait 69 pavillons d’un type uniforme, constitué par les lazarets de campagne du service technique du Génie Belge, semblables à ceux que nous venons d’installer à Woluwe, et avait une capacité hospitalière de 1150 lits. Ultérieurement par suite de l’affluence des blessés, de nouveaux lazarets furent élevés ainsi que 11 grandes constructions en dur, et la capacité hospitalière fut portée à 1600 lits en régime ordinaire et à 1800 en régime serré. De plus, les ateliers de mécano, d’électrothérapie et de prothèse furent installés dans les locaux dits « dépôt des tramways » situés sur la route de Paris, dans le voisinage de l’hôpital ». L’hôpital de Bonsecours constituait une agglomération importante. A côté des 44 pavillons d’hospitalisation de 28 mètres de longueur formant un premier groupe à droite et à gauche d’une allée centrale, entrecoupé d'un jardin de 17 mètres de largeur, un second groupe de 3 lignes parallèles, perpendiculaires au premier, se trouvaient les pavillons réservés aux traitements physiothérapiques et aux salles d’opérations et de pansements, réunis à l’entrée et à droite de cette allée centrale. La rééducation par le travail dont les locaux furent élevés en dehors de l’hôpital près de l’entrée, se trouvait dans le voisinage de la plaine des sports. » « Les réfectoires au nombre de cinq formaient une ceinture au nord-est des lazarets hospitaliers, entre ceux-ci et les cuisines. Les logements du personnel subalterne occupaient la lisière du sud-ouest de l’hôpital » Bonsecours – Hôpital militaire belge (carte postale, dessin de E. Bossaerts) Bonsecours – Hôpital militaire belge (carte postale, dessin de E. Bossaerts) « Les logements des officiers, des médecins gymnastes, des infirmières, les différents mess et services généraux se trouvaient réunis à droite et à gauche de l’allée d’entrée, et à la périphérie nord-est de la formation». Je n’énumèrerai pas tous ces services communs à tous les hôpitaux, mais qui dans notre formation de Bonsecours avaient nécessairement une importance considérable pour satisfaire aux nécessités d’une population dont le chiffre a dépassé plus d’une fois 2000 hommes notamment lors des dernières offensives». (le texte entre guillemets est du Docteur Wilmaers 1919) Les Sections hospitalières L’hôpital de Bonsecours était divisé en cinq sections de 300 à 350 lits environ. Deux d’entre elles étaient spécialement affectées au service de la chirurgie, les autres logeaient indifféremment les blessés du ressort exclusif de la physiothérapie, groupant autant que possible dans des pavillons distincts les amputés, les lésions nerveuses, articulaires, osseuses, cicatricielles, etc. Indépendamment d’une infirmerie centrale d’hôpital où étaient soignés les malades de l’établissement et de la garnison qui ne pouvaient être évacués sur un hôpital voisin spécialement réservé aux fiévreux, il existait des infirmerie de section où étaient groupés les hommes de la section devant rester alités ou faire l’objet d’une observation particulièrement attentive. Enfin des pavillons spéciaux, dépendant administrativement de l’une ou de l’autre section, étaient réservés, deux ou trois suivant les nécessités du moment, aux officiers, un aux vénériens dont l’évacuation momentanée présentait trop d’inconvénients pour la cure physiothérapique entreprise, et un aux contagieux toujours à prévoir dans une population aussi dense que celle de Bonsecours. Le pavillon des contagieux : Subdivisé lui-même en six logements distincts, permettait de séparer et de grouper les différentes affections contagieuses : grippe, fièvre typhoïde, méningite cérébro-spinale, scarlatine, etc. A la tête de chacune de ces sections se trouvait un médecin chef de service avec un personnel distinct et qui était responsable vis-à-vis de la Direction de la bonne marche de tous les services. Des infirmières de nationalité anglaise, dont je ne pourrais assez faire l’éloge, 30 à 40 en moyenne et dont le nombre atteignit 56 à la période des dernières offensives, pendant laquelle nos sections de chirurgie ont dû être doublées, comptant, à un moment donné, jusqu’à 40 pavillons de grands blessés alités, sous la direction d’une matrone Miss Thompson, ont desservi les formations de Rouen et de Bonsecours, depuis la création de l’Anglo-belge jusqu’au 30 mai 1919. Ces dames étaient affectées exclusivement aux pavillons de chirurgie, aux salles d’opérations et de pansements et à quelques services de physiothérapie. Services spéciaux : Les services spéciaux comprenaient l’institut de physiothérapie proprement dit, les services de chirurgie, les ateliers de prothèse et d’orthopédie auxquels étaient annexés ceux de la mécanothérapie et de l’électrothérapie, les services d’ophtalmologie, d’oto-rhino-laryngologie, de stomatologie et le laboratoire des recherches cliniques. L’institut physiothérapique proprement dit, comportait différentes sections : La gymnastique médicale. – Cette partie importante de la physiothérapie a pour but de réaliser pratiquement et médicalement, sans avoir recours à des appareils mécaniques, certains mouvements bien définis, appliqués avec discernement et méthode aux organes moteurs insuffisants. Elle comprend : le massage, la kinésithérapie manuelle, la rééducation motrice individuelle et collective, les mensurations de contrôle. Ce service a sous sa dépendance la gymnastique pédagogique, les jeux et les sports. Cette gymnastique est une spécialité extrêmement délicate et elle exige, pour donner de bons résultats, le concours d’un personnel médical d’élite nombreux, possédant l’instruction et la compétence désirables si l’on veut éviter des accidents et des déboires. Ces conditions ont été réalisées à Bonsecours par le concours de douze médecins gymnastes diplômées de l’Institut Central et Royal de Stockholm sous les directions successives de Miss Loveday et de Miss Alund. Ces dames dont plusieurs nous ont accompagnés à Woluwe et nous continuent leur service, ont droit aussi à toute notre reconnaissance ; La section de gymnastique médicale disposait d’un pavillon bien aménagé et d’un matériel presque entièrement construit dans les ateliers de l’hôpital : plints bas, hauts ; tables de massages, tabourets, bommes, cadres, espaliers, tracé de rééducation de la marche de Franckel, escaliers etc., instruments de mensuration, toise bascule, chaise à vis pour scoliose, dynamomètre goniomètre, etc.250 sujets environ passaient journellement en traitement pour 4 à 500 malades traités dans ce service au courant d’un mois, avec 5 à 6000 séances ou même d’avantage, chaque séance durant une moyenne de 20 minutes. Et dans ces chiffres ne sont pas comprises les séances de rééducation motrice individuelle, c'est-à-dire de réadaptation des muscles, des segments, voire même d’appareils entiers à leur fonctionnement normal pour l’exécution de mouvements actifs bien déterminés et incités par le gymnaste ou des installations telles que les cadres, les tracés de Franckel, les escaliers etc. Cette rééducation motrice individuelle est étroitement liée à la gymnastique médicale dont elle est le complément. A côté de la rééducation motrice individuelle, il existait un cours de rééducation motrice collective, qui est la base du traitement des amputés appareillés et en général de tous les mutilés appareillés. Ce cours est complété par des promenades d’entraînement et se terminaient par les jeux et les sports et spécialement le football très goûté de nos amputés. La rééducation motrice dans beaucoup de cas sert de transition à la gymnastique pédagogique. La gymnastique pédagogique était appliquée à tous nos blessés qui étaient en état de la pratiquer. Ceux-ci répartis en catégories dont les impotences fonctionnelles semblables permettaient de les grouper en cours : blessés des membres inférieurs, des membres supérieurs, des membres amputés, etc. Deux salles étaient réservées à la gymnastique pédagogique, dont l’une était spécialement construite et aménagée pour les exercices. Des moniteurs, professeurs de gymnastique, étaient spécialement chargés de ces cours. Enfin une plaine de jeux avec portique, où ce trouvaient différents engins, était aménagée dans un terrain voisin de l’entrée de l’hôpital. Par les beaux temps la rééducation collective se donnait en plein air. Elle était complétée par les jeux organisés et les sports. Les médecins belges de l’hôpital
belge de Bonsecours en 1919 L’hôpital vu dans la presse
rouennaise Samedi 29
juillet 1916 A l’hôpital
militaire Belge de Blosseville- Bonsecours Au début du mois de Novembre dernier, les autorités militaires belges décidaient de construire un grand hôpital militaire qui servit d’institut de physiothérapie. Des recherches furent aussitôt effectuées pour trouver le terrain et Mr Pinel qui avait bien voulu s’occuper de cette affaire, jeta son choix sur le terrain où était autrefois le champ de courses .Mr Devaux, s’empressa de le mettre à la disposition des autorités belges. On ne pouvait mieux trouver que ce terrain admirablement placé sur le plateau des aigles. 4 janvier
1917 A l’hôpital militaire Belge Le lundi 25 décembre, à l’occasion de la Noël, une grande fête a eu lieu à l’hôpital Belge, organisée par Monsieur l’ Aumônier GEMOETS et les sections dramatique et musicale de l’hôpital. Le matin à 10 heures, brasserie concert par l’orchestre avec le concours de MM CALLS et BAGOERTS. Un superbe arbre de Noël avait été somptueusement garni par les médecins gymnastes et les infirmières anglaises attachées à l’hôpital. Grâce à la grande générosité de ces dames, il a été permis de donner à chaque blessé un magnifique présent à la tombola de l’après midi. Le soir à six heures, il y avait foule à la grande séance dramatique et musicale que présidait le Commandant DE MARNEFFE, médecin directeur, entouré des colonels DELTENSE et DALNE, Mesdames, les médecins gymnastes, Mesdames les infirmières et les officiers. Pendant la brillante ouverture par l’orchestre, sous la direction du sympathique M DE STOBBELAERS, les infirmières distribuaient des cigarettes et des friandises à profusion à la grande joie de nos chers blessés. MM. CORNEILIS et BOSSAERT fournirent d’excellents intermèdes « Théodore cherche des allumettes » saynète de G COURTELINE, fut très bien interprétée par MM. CORNEILIS et GHION. Une petite scène de kermesse flamande composée par M. DE STOBBELAERS et chantée par l’auteur et M. WASSENBERGE eut un succès fou. Il en a été de même pour la pièce flamande « KOLONEL POERPOT » . Un bon colonel ce petit caporal Van Den Abech. Enfin, « quand on conspire » comédie d’Antony Mars fut brillamment jouée par mm MOVIES, TEIRLINCK et CALLS. Les décors artistiquement brossés par MM. DE VUYST et HERNAUT firent l’admiration de tous. Ce fut un jour de bonheur et de joie. Aussi tous débordés de reconnaissance pour ceux qui avaient contribué à la bonne réussite de la fête de Noël qui fut un rayon de soleil dans la grande famille des blessés de BONSECOURS, nous leur disons merci. 6 mars 1917 Suite à un incendie Liste du matériel de lutte contre l’incendie 6 octobre 1917 Matinée de bienfaisance Le dimanche 14 octobre, à deux heures et demie, au casino, grande fête dramatique et musicale organisée par les mutilés de l’hôpital militaire Belge au profit des veuves, orphelins et prisonniers de guerre de la commune de Mesnil Esnard. Prix des places ; premières 3F, secondes 2F et troisièmes 1F 4 décembre 1917 Fêtes de la Saint ELOI Samedi, les soldats belges au nombre d’une centaine cantonnés à l’atelier de mécanothérapie à Bonsecours ont organisé, en l’honneur de la saint Eloi, une fête au restaurant SINOQUET à Bonsecours sous la présidence du médecin chef de l’hôpital. Après le dîner, quelques artistes se sont fait entendre et ont fait la joie de leurs camarades. 22 décembre 1917 A l’hôpital militaire Belge on nous écrit : La dernière quinzaine a été bien remplie à l’H.M.B de Bonsecours. Les séances cinématographiques du mercredi et du vendredi ont régulièrement eut lieu et de plus les hommes ont eu le bonheur de pouvoir assister à deux belles fêtes théâtrales qui ont superbement réussi grâce au travail des braves poilus qui constituent les sections dramatique et musicale sous l’intelligente direction du brancardier DE STOBBELAERE, qui de plus ont reçu les meilleurs encouragements de leur nouveau directeur le Lieutenant Colonel WILMAVES. La première de ces fêtes a eu lieu le jeudi 13 courant et consistait en une fête dramatique et musicale par la deuxième phalange. Les exécutants furent félicités de leur réussite. Les sections dramatiques interprétaient avec leur brio habituel le charmant drame de BOIREL « Le poignard » et une pièce charmante « Kolonel POERPOT » qui eut un succès fou. Quelques intermèdes présentés par M de ROBEELAERE, GALLS, GHION et BLEREAU complétaient dignement cette soirée. Samedi 15 courant, la troupe LIBEAU est venue donner, devant un public énorme, « ZONNERLAG et Cie ». On vit bien à la figure de nos braves poilus dont la plupart sont des mutilés quel plaisir ils trouvèrent à entendre un peu parler, comme là-bas, au pays. Des fleurs furent offertes aux dames qui, dans un geste touchant, transformèrent les lits des blessés couchés en autant de parterres de fleurs. Dans une belle improvisation le colonel remercia la troupe qui se dévoue tant pour nos chers blessés et Mr LIBEAU promit de revenir dans les plus brefs délais. Comme on peut le constater, on ne chôme pas à l’H.M.B. de BONSECOURS et l’on prépare pour Noël de nouvelles festivités. 3 janvier 1918 A l’hôpital militaire Belge on nous écrit : Les fêtes de Noël ont été bien fêtées à l’H.M.B. de Bonsecours. Le matin l’harmonie a donné un beau concert dans la salle des fêtes. Dans l’après-midi, un thé fut offert à tous les malades alités qui reçurent chacun outre un beau cadeau dû au dévouement de Mme LEBEL, vice présidente du comité du Dernier Devoir. A six heures, la section dramatique joue « la paix chez soi » de G. Courteline avec le succès habituel. Les soldats WURTMANS, violoniste et FASSATTI, monologuiste, présentèrent des intermèdes très goûtés. Le clou de la fête furent des danses écossaises dansées par les infirmières et des danses suédoises exécutées par Mmes les Médecins gymnastes, tout dans le costume du pays. Leur succès fut très grand et la soirée se termina sur une allocation du médecin directeur qui encourage toujours l’organisation de ces fêtes. Pendant la fête une tombola avec de nombreux prix avait lieu. Le jeudi 27 décembre M. PIERRARD, de l’œuvre Belge, est venu donner une conférence sur l’armée belge avec de vieilles chansons populaires. Ces vieux airs furent applaudis de tous les cœurs dans l’exécution de ces chansons qui rappelaient tant le pays. 29 avril 1918 A l’hôpital militaire Belge on nous écrit : Brillante matinée Une matinée artistique fort intéressante a été donnée dans la salle des fêtes de l’hôpital militaire Belge de Bonsecours avec le précieux concours de l’excellente troupe LIBEAU. Ce local spacieux, paré de drapeaux et de guirlandes était presque comble. Remarqué la présence de M. le Lieutenant Général Chevalier SELLIERS de MORANVILLE, de M. le Colonel WILMAERS Directeur de l’hôpital, de M. le Secrétaire DUFRASNE, FRIART, M. le Député RAMAEKERS. A côté du Théâtre de l’Armée, composé uniquement de soldats, viennent occasionnellement des troupes de comédiens et saltimbanques professionnels comme le Théâtre belge du Front, aussi appelé Troupe Libeau du surnom donné au couple qui la dirige : Gustave et Valentine Libeau. La Troupe Libeau Au centre de la photographie, le couple de comédiens Gustave et Valentine Libion aux commandes de cette troupe itinérante, 1915. La troupe Libeau (Musée royal de l’Armée et d’Histoire militaire, N° Inv. KLM-MRA : B-1-186-146-33©) La troupe Libeau (Musée royal de l’Armée et d’Histoire militaire, N° Inv. KLM-MRA : B-1-186-146-33©) Les infirmières Anglaises Des infirmières de nationalité anglaise, 30 à 40 en moyenne et dont le nombre atteignit 56 à la période des dernières offensives, pendant laquelle les sections de chirurgie ont dû être doublées, comptant, à un moment donné, jusqu'à 40 pavillons de grands blessés alités, sous la direction d'une matrone Miss Thompson, ont desservi les formations de Rouen et de Bonsecours, depuis la création de l'Anglo-belge jusqu'au 30 mai 1919. Elles étaient affectées exclusivement aux pavillons de chirurgie, aux salles d'opérations et de pansements et à quelques services de physiothérapie. Les détachements d'Aide Volontaires (VADS) ont été formés en 1909 par la Croix-Rouge britannique et l'Ordre de St John à la demande du Bureau de Guerre. Leur but initial était de soutenir les services médicaux territoriaux en temps de guerre mais on a rapidement compris que les détachements pourraient jouer un rôle important en temps de paix en soutenant les services des officiels Les membres des VADS travaillant dans les services de soins d'un hôpital étaient désignées sous le nom de « nurses » si elles n'étaient pas diplômées, mais stagiaires. Les infirmières diplômées étaient appelées « sister » ou « matron » en fonction de leur rang. Nurse Hôpital de Bonsecours Nurse avec la Princesse Mary et les cadres des VADS Sister Amy Judson. Nurse engagée dans les VADS du Cumberland le 10/06/1916 Nurse Frieda Stepenson. Elle servit Cumberland Infirmary, carlisle, à l’Alliance Hospital d’Yvetot, au Pilkington Special Hospital, St Helens et à Bonsecours. Titulaire de plusieurs décorations anglaises et belges Les principes fondamentaux de la
prothèse orthopédique du membre inférieur D’après l’étude des membres artificiels-types confectionnés dans les ateliers de prothèses du Service de Santé de l’Armée Belge à Rouen Georges Hendrix Médecin de
bataillon, chargé du service de prothèses dans l’armée Belge, Chef du service
d’orthopédie à « la Policlinique de
Bruxelles » Rapport présenté à M. le
Docteur L. Melis Inspecteur général du service de santé Belge, le 1er
avril 1916 L’atelier des prothèses belge de Rouen a été organisé sous l’autorité du service de santé, grâce aux encouragements du Directeur du Service de Santé à Rouen, Mr le Médecin général Deltenre. Cet atelier a d’abord été installé dans les locaux de l’école professionnelle, rue Saint-Lô, mis très gracieusement à la disposition des autorités militaires belge par les autorités civiles de cette ville. Les fonds nécessaires à la fabrication des appareils de prothèse ont été recueillis par Mme Haemers, épouse du Consul Belges à Rouen, femme d’un grand cœur dont l’infatigable dévouement permet de subvenir à l’achat de toutes les matières premières. Dans ce but, a été fondé, sous la présidence d’honneur du Lieutenant général chevalier de Sellier de Moranville, Inspecteur général de l’armée, l’œuvre des mutilés de la guerre, dont Mme Haemers est la gracieuse présidente. Actuellement, l’atelier de prothèse fonctionne dans les bâtiments dits « dépôts des tramways », à Bonsecours lès Rouen, où a été transporté l’outillage généreusement prêté par la ville de Rouen. L’atelier est rattaché à l’hôpital militaire Belge de Bonsecours, institut de physiothérapie, que dirige Mr le médecin de régiment A. de Marneffe. Je lui adresse l’expression de mes plus vifs remerciements pour les conseils avisés qu’il n’a cessé de me prodiguer. Les ateliers de prothèses du Service de santé des armées belges, à Rouen, fonctionnent depuis mai 1915 environ. Ils occupent près de 80 ouvriers, mécaniciens, ajusteurs, modeleurs en bois, menuisiers, charpentiers, sabotiers, etc., pris parmi des soldats blessés reconnus inaptes. Ces ouvriers comme le reste du personnel d’ailleurs, n’étaient pas des ouvriers orthopédistes avant la guerre ; ils ont été formés, depuis cette époque, à l’art de la prothèse, dans les ateliers de l’Etat. Parmi eux, certains ont acquis des connaissances qui leur permettent de prendre rang parmi les ouvriers spécialistes les plus capables. D’ouvriers spécialistes, on n’en comptait guère, en Belgique avant les hostilités. Les principales maisons de fabrication d’appareils étaient allemandes et avaient à leur solde des individus de cette nationalité. C’est donc pour faire œuvre utile pour l’avenir, que de former des ouvriers spécialistes, afin de développer dans notre pays, un jour reconquis, une industrie rendue d’autant plus importante, que la guerre aura fait par ses ravages plus d’impotents et de mutilés. Nous avons donc visé à fabriquer des appareils robustes, utiles, simples et perfectionnés. Ce résultat n’a été obtenu que par étapes, grâce à une expérience acquise par la pratique. Aussi, est-ce à tâtons que nous avons débuté. A diverses reprises, nous avons dû revenir sur des erreurs ; par contre, nous avons parfois crée des perfectionnements. Nous avons étayé nos travaux sur l’expérience et, livrés à nous-mêmes, l’expérience surtout nous a inspiré. A part les publications « réclames » des maisons de commerce, la littérature scientifique traitant de l’art de la prothèse, sur lesquels nous aurions pu guider nos travaux, est presque nulle. Pourtant, s’il est une question, restée trop longtemps dans le domaine commercial, bien qu’elle soit basée sur de rigoureuses données scientifiques, et nécessitant des connaissances médicales bien définies, c’est bien la question des prothèses ? D’autres avant nous, certes, ont dû mettre ces principes en valeur ; ils les ont appliqués, mais ils semblent avoir tenu à cœur de conserver le fruit de leur expérience pour un avantage commercial. La grande guerre actuelle vient de stimuler l’intérêt de cet art. Aussi, en arrière de toutes les armées, a-t-on nommé des commissions médicales, ouvert des laboratoires d’études de la prothèse, multiplié les ateliers d’orthopédie. On s’applique, avec beaucoup d’activité et sous l’autorité de certains noms appartenant aux milieux médicaux, à établir des bases scientifiques pour l’étude d’appareils rationnels et réellement pratiques. Jusqu’à présent ceux-ci avaient été laissés à l’initiative d’industriels possédant peut-être beaucoup d’acquis, mais dont les idées, certes très louables et parfois très originales, manquaient de bases scientifiques. Le service de santé de l’armée belge s’est trouvé dans les mêmes nécessités et s’est senti les mêmes obligations que les autres nations. Il a su s’orienter parmi les premiers et il a su s’organiser. Pour ne citer qu’un exemple, relatif à la question de la confection des membres artificiels, qui occupe la première place dans la prothèse, disons qu’après avoir tenté la confection de ces appareils d’après le « Type français » nous avons reconnu qu’il existait mieux dans le « Type Américain », et c’est vers ce type que nous nous sommes orientés. Les principes ont été étudiés, puis le type a été réalisé. Aussi, les membres artificiels, confectionnés sous l’autorité du service de santé belge, sont-ils parmi les plus perfectionnés. Certains modèles, dérivant du « Type Américain » et créés dans le laboratoire d’études, peuvent réellement être considérés comme originaux.
L’atelier de prothèse belge fait donc œuvre à la fois de production et
d’étude. Ainsi se prépare aussi une industrie nouvelle, nationale, qui pourrait
devenir florissante dans un avenir prochain. Fabrication de la prothèse
orthopédique du membre inférieur dans l'atelier de Bonsecours
L’atelier de prothèse orthopédique (fabrication des membres artificiels et des appareils orthopédiques), installé dans l'atelier des tramways de Rouen est l’œuvre entière du Médecin de Bataillon Georges Hendrix. Spécialisé déjà avant la guerre dans les questions d’orthopédie, cet officier du Service de Santé se consacra d’abord à établir des bases scientifiques pour l’étude d’appareils rationnels et réellement pratiques, étayant ses travaux sur son expérience qui l’a souvent inspiré. Secondé, lui aussi par des mutilés de la guerre, dont la collaboration lui fut particulièrement précieuse. La fabrication utilisera des matériaux simples et disponibles comme le bois. Madame Hamers, épouse du Consul Belge à Rouen, dont l’infatigable
dévouement a permis de recueillir les fonds nécessaires à l’achat de toutes les
matières premières et à la fabrication des membres artificiels et des appareils de prothèse livrés à nos
blessés depuis la création des Ateliers jusqu’au 23 juillet 1917, date à
laquelle la gestion financière des Ateliers a été reprise par l’Etat Belge. Ce local a été utilisé comme salle des fêtes par la commune de Bonsecours jusqu'à sa démolition. Hôpital belge de Bonsecours La Place Centrale Le réfectoire La boulangerie L’atelier de peinture La vannerie Un pavillon d’hospitalisation Le bloc opératoire Salle de pansements Hydrothérapie Electrothérapie Visites royales anglaises à l’Hôpital
Anglo-belge de Bonsecours et à Rouen 17 juillet 1917, Journal de Rouen : La reine d’Angleterre à Rouen. Les souverains Anglais, on le sait, étaient en France ces jours derniers, et les journaux parisiens ont pu parler du voyage de la reine à Rouen sans que la censure ne s’y oppose, alors qu’il nous était interdit de le faire. C’est le 10 juillet que la reine, après l’entrevue que les souverains anglais avaient eue avec le Président de la république, s’est rendue en automobile à Montigny, près de Rouen, au château de Mr Vaussart, édifié dans un site idéal et aménagé à l’usage de la reine et du Prince de Galles qui l’accompagnait. Depuis plusieurs jours, des troupes d’infanterie anglaise, de nombreux policemen et des gendarmes français en assuraient la garde. Le bruit de la venue de la reine à Montigny et de son passage par Rouen s’était rapidement répandu en ville dans la matinée ce jour là. Aussi la population, désireuse de manifester sa respectueuse sympathie à la gracieuse souveraine se hâta-t-elle de pavoiser, pendant que la municipalité faisait placer des trophées de drapeaux sur le parcours que devait suivre le cortège royal pour se rendre à Montigny. L’arrivée à Rouen était prévue pour cinq heures et demie de l’après-midi. A l’heure dite, l’automobile du Prévost Marshal apparaissait au haut de la rue de la République, précédant d’une centaine de mètres la voiture pilote que suivait immédiatement la spacieuse et confortable automobile de la reine, ornée des armoiries royales et portant le fanion blanc. La reine avait à sa gauche son fils aîné le prince de Galles. Quelques officiers de sa maison suivaient dans plusieurs automobiles, parmi lesquels le général comte Shaftesbury, chambellan et le lieutenant général sir Arthur Sioggett, son médecin particulier. Le public, très nombreux sur le parcours, a respectueusement salue, applaudi et acclamé la reine. Celle-ci, à plusieurs reprises, inclina gracieusement la tête, remerciant de cet accueil notre population. Apres un
retour au château de Montigny pour le déjeuner, elle a visite les établissements
anglais et installations de la rive gauche, des hôpitaux au Madrillet,
puis s’est rendue à l’hôpital de la croix rouge pour officiers, rue du champ des
oiseaux, ou un the fut servi. Elle en sortait à cinq heures du soir après une journée
très remplie. La reine a employé la journée du jeudi a visiter les ruines de Jumieges et Saint Wandrille et,
elle est allée de là au Havre. La dernière journée
du séjour de la souveraine anglaise dans notre région a été consacrée par elle
à la visite du mémorial de Jeanne d’Arc, place du vieux Marche, et des
principaux monuments de notre ville musée. La reine avait manifeste le désir que lui soient présentées les notabilités locales, tant françaises qu’anglaises et belges. Elle les a reçue ce matin, à dix heures, et a exprime ses remerciements pour les fleurs qui avaient été déposées au château à son intention. Visites royales a l’Hôpital
Anglo-belge de Bonsecours Sur la route Visite de l’hôpital australien La Reine arrive à l’atelier des prothèses, ancien atelier des tramways de Rouen qui sera la salle des fêtes de Bonsecours jusqu’à sa destruction Visite des jardins de l’hôpital de Bonsecours Visites Princières a l’Hôpital
Anglo-belge de Bonsecours 22 Novembre 1918 La Princesse Mary d’Angleterre fille du Roi d’Angleterre dont nous avons annoncé le voyage en France est arrivée a Rouen jeudi soir venant de Paris accompagnée de Lady Ampthili et de Sir Reginald SEYMOUR. Elle est descendue avec sa suite a l’hôtel de la Poste ou des appartements avaient été retenus. Hier la princesse a reçu les autorités militaires venues la saluer et le haut personnel éminent de la Croix Rouge et des hôpitaux qu’elle est allée visiter dans l’après-midi. Son altesse royale s’est également rendue a l’hôpital belge de Bonsecours. Partout elle a reçu l’accueil le plus chaleureux. Visite de La reine Elisabeth de
Belgique en mai 1918. Visite du Général Leman en 1918 Après une défense héroïque des forts de Liège qui permet à l'armée française de battre en retraite, le général Leman est fait prisonnier. Il est transféré en Allemagne, tout d’abord à la forteresse de Magdebourg, puis, à partir du 7 avril 1915, à Blankenburg-im-Mark. La santé du général Leman est chancelante et inspire les plus vives inquiétudes à son entourage. Fin 1917, le roi Albert l’autorise à accepter sa libération, le gouvernement allemand étant disposé à accorder celle-ci sans conditions. Le 19 décembre 1917, le général Leman arrive à Bâle et le 1er février 1918 à Paris, où il est reçu avec les grands honneurs. Il s’installe à proximité du Havre et sa santé s’améliore quelque peu. Portrait d'une nurse Frieda Victoria Annie Stephenson Elle est née au cours du 3e trimestre de 1887 à Newburn (Northumberland) Lors du recensement de 1891 elle a 3 ans et vit à Throckley (Northumberland) avec son père Charles, âgé de 48 ans, et son frère Robert, âgé de 8 ans. Elle vit dans une famille aisée puisque sont également recensées 4 domestiques (une gouvernante, deux bonnes et une cuisinière) Lors du recensement de 1911 elle a 23 ans (et est célibataire), vit à Irthington (Cumberland) avec sa mère Annie Elisabeth, âgée de 60 ans (qui est veuve après 38 ans de mariage, 5 enfants dont 4 en vie et 1 décédé) et sa sœur Elsie Maud, âgée de 37 ans (célibataire elle aussi). Sa famille est toujours aisée car sont également recensées 5 domestiques (deux cuisinières et trois bonnes) Son nom apparait dans deux registres pour les BWM et VM au titre de son engagement durant la 1ère GM : une fois au titre du British Committee de la French Red Cross à Yvetot pour la période de mai 1916 à novembre 1916 (BWM + VM) Une fois au titre de la British Red Cross Society & Order of St John pour la seule BWM pour service en France et Belgique (1 a) et durant la période du 04/04/1918 au 15/02/1919 (avec mention "victory medal from Belgium" et que la paire BWMIVM a été demandée au titre de la French Red Cross) Engagée dans les VADS du Cumberland le
110/06/1916, elle servit aux : Cumberland Infirmary,
Carlisle (5 semaines) Pilkington Special Hospital, St
Helens 1st Northem General Hospital,
Newcastle-on-Tyne (11/11/1918 à 15/05/1919) St Michaels Auxilliary
Hospital, Brampton. Son brassard de 1'hôpital de
Bonsecours Ses petits souvenirs et ses amies La boite cadeau de la Princesse Marie
et son contenu Qu'est-ce que La boite cadeau du fond de la Princesse Mary ? C'est une boîte en laiton estampé qui contenait à l'origine divers articles, prévue comme un cadeau de Noël à ceux qui servent à Noël en 1914 et a été financé par un fonds public soutenu par la Princesse Mary. Qui reçu une de ces boîtes ? C'était la volonté expresse de la princesse Marie que «chaque marin et chaque soldat « à l'avant » les reçoivent les dons ont été conçus en octobre 1914 et destinés à être distribués à tous ceux qui étaient au service d'outre-mer ou en mer à Noël 1914, après, la distribution a été étendu plus largement – à tous ceux qui ont été au service, que ce soit au Royaume Uni ou à l'étranger, aux prisonniers de guerre et au plus proche parent des victimes de guerre (environ 2.620.019). Contenu Il était
prévu que la majorité des bénéficiaires recevrait une boîte en relief en
laiton, une once de tabac à pipe, vingt cigarettes, une pipe, un briquet, un
carte de Noël et la photographie, mais une alternative devrait être disponible
pour les non-fumeurs : ils devraient
recevoir la boîte de laiton, un paquet de bonbons, un kit d'écriture kaki
contenant un crayon, du papier et des enveloppes ainsi que la carte de Noël et
de la photographie de la princesse. La sensibilisation et la distribution du Fonds La collecte
de fonds à rencontré un grand succès et
le 18 Octobre 1914 le « Sunday Times » a publié une
longue liste de donateurs célèbres qui avaient déjà donné de l'argent. La
souscription s'éleva à £ 162,591 12s 5d, la plupart provenant de milliers de
petits cadeaux envoyés par des gens ordinaires de toutes les régions du
Royaume-Uni. En fait, la somme récoltée était plus importante que le besoin. Un cadeau précieux La « boite cadeau de le Princesse Mary » était un
cadeau précieux pour de nombreux vétérans de la Première Guerre mondiale, même
si le contenu original avait été utilisé. La boîte en laiton estampé était
étanche à l'air, et a été utilisée pour l'argent, du tabac, des papiers et des
photographies. La méthode Carrel Le Docteur Carrel « La méthode de Carrel n'est pas reconnue d'emblée. Carrel agace. Beaucoup de chirurgiens –et non des moindres comme Pozzi ou Tuffier – pensent, au début, que la méthode Carrel ne vaut que par l'acte chirurgical précoce, et non par l'application d'un topique, liqueur de Dakin, baume ou onguent quelconque. Plus tard, ils changeront d'avis sur l'efficacité réelle de la liqueur de Dakin. L'hôpital temporaire n° 21 excite des jalousies. L'inspecteur général de la santé Chavasse, lors d'une séance à l'académie de médecine, qualifie le laboratoire qui s'y trouve de « cuisine », et trouve inadéquates ses installations hospitalières. Le chef du 2e bureau de la 6e Armée, le capitaine Cartier, diligente même une enquête sur l'une des infirmières soupçonnée d'espionnage ! L'affaire tourne au ridicule lorsqu'on s'aperçoit qu'il s'agit de la générale Meunier, la femme du gouverneur militaire de Lyon. Ce même capitaine Cartier, toujours lui, inflige à Dakin des tracasseries administratives, par exemple un refus de permis de circuler sous prétexte que l'ambulance Carrel n'est pas reconnue par le général Joffre mais imposée par le ministre. Irrigation de plaies selon la méthode Carrel Les tubes de Carrel et les raccords en verre Mais peu à peu les succès de la méthode vont s'imposer à tous. Le 25 octobre 1916, Pozzi soutient avec vivacité la méthode de Carrel. Il est en admiration devant la rigueur de Carrel qui mesure avec précision la longueur et la largeur de la plaie nettoyée, ce qui permet de prévoir le nombre de jours que nécessitera sa cicatrisation complète à partir du moment où elle deviendra aseptique. » (Docteur Alain Denax, « L'élaboration du 'Numéro Trente' (liqueur de Dakin) » Annexe N° 1 Orival
Saint Hellier
par Bellencombre Cette annexe est ouverte dès 1916, dans les locaux des colonies de vacances du XVII arrondissement de Paris et était spécialisé dans les maladies vénériennes. En effet, la syphilis était à cette date la seule infection pour laquelle il existait un traitement à base de dérivés de L'arsenic, l'atoxyl* mais très toxique. Cependant, la découverte de l'activité de l’atoxyl* sur le trypanosome a attiré l’attention du bactériologiste allemand Paul Ehrlich. Avec le chimiste Alfred Bertheim et le bactériologiste Sahachiro Hata, il se met à retravailler la molécule. Il synthétise et expérimente plus de neuf cents dérivés, dont le six cent sixième, ainsi dénommé 606 (salvarsan*) et dont Ehrlich et Hata signèrent ensemble la découverte en 1908, est introduit en 1911 contre la syphilis et se révèle d'une très grande efficacité. En 1913 on mit au point le néosalvarsan*, plus pratique à utiliser. Ces deux produits furent utilisés durant toute la guerre. La blennorragie était aussi très fréquente, le traitement pénible, lavement de l'urètre au permanganate de potassium, dilatation de l’urètre avec des béniqués en métal de tailles croissantes pour éviter la sclérose.. Les malades étaient très nombreux, du 10 mars au 31 octobre 1917, sur 941 malades admis, 460 avaient été contaminés à Paris, 112 à Rouen, 145 dans d'autres régions de France, 83 dans la zone du front en Belgique et 22 en Angleterre. (La grande guerre des soignants, Patrick Loodts, Isabelle Masson-Loodts 2008) Le couvent de Saint Aubin Jouxte Bouleng (Saint Aubin les Elbeuf) Dans les locaux du couvent des sœurs du Sacré-Cœur de Saint Aubin Jouxte-Bouleng, un service de convalescent provenant de l'ambulance Fénelon d'Elbeuf reçu des blessés dès le 8 septembre 1914, et ceux-ci par groupes de dix se succédèrent jusqu'en février 1919. De très nombreux témoignages de reconnaissances furent reçus durant des années et sont conservés au couvent. Nombreuses furent les sœurs décorées pour leur dévouement durant cette période. Le peintre Alfred Bastien
(1873-1955) Hospitalisé au couvent Alfred Bastien est déjà en 1914 un artiste renommé. En 1911, sous l'impulsion du roi Albert 1er, et avec Paul Mathieu, il réalise un Panorama du Congo qui figurera à l’exposition universelle de Gand en 1913 et aura un grand succès. En 1914, il s'engage comme volontaire au premier bataillon de la Garde civique de Bruxelles, et sera démobilisé le 8 octobre 1914. Il reste en Belgique occupée mais en Novembre 15, il passe clandestinement en Hollande, puis l'Angleterre et enfin la France. Il se rengage comme volontaire de guerre le 17 septembre 1915. Le 18 novembre 1915 : « Sur la route entre Furnes et Nieuport. Pour éviter une troupe en relève, lignards fatigués, à qui je pardonne les injures qu'on crie à un motocycliste, je dérape dans la boue, passe au dessus du fossé comme un colis bien lancé, et j’échoue dans la vase et le gravier sur ma figure. Mon bras gauche que j'avais étendu dans ma chute, me fait si mal que je me suis évanoui. J'ai pourtant vu passer une voiture, un de ses cabriolet de Flandre, avec un curé. J'ai appelé, on m'a laissé là, aux soins de l'armée sans doute. Fâcheusement méprisé par le clergé de la Flandre. Comme je saignais un peu du visage, il a cru que j'avais la gueule cassée. C'était si honorable, déjà en 1915… » « Le visage n'avait rien. Mais la tête de l'humérus, dans l'épaule gauche, avait été ce que les docteurs disent luxée, passée entre l'alvéole de l’omoplate et la clavicule. Mon épaule était en bouillie à l'intérieur, sans plaie apparente. On me met dans un fourgon postal, sur des sacs de lettres, et ouste vers l'ambulance d'Adinkerke (dans le Westhoek, près de la frontière française, à trois kilomètres de la côte, sur le canal Dunkerque - Nieuwpoort). Toutes mes supplications pour être porté chez Depage, à La Panne à 2 km de là furent vaines. Le docteur Drousy (qui m'a réclamé récemment un petit tableau en souvenir de ce service...) m'a réduit cette luxation. C'est-à-dire qu'à trois hommes, on a tiré sur mon bras gauche après avoir coupé à travers tous mes vêtements, toutes les manches de ce bras gauche. Tiré, tiré, si bien que les os reprirent leur place dans la bouillie des ligaments déchirés. On a ficelé mon bras nu sur un brancard et en route vers Dunkerque. Défense de me lever. On me glisse dans un train. Il tombe de la neige fondue. Je suis expédié sans but, détourné à un hôpital de l'arrière. En route on jette des bombes d'avion qui ratent notre train. Je vois les camps de prisonniers boches. L'un d'eux lance une pomme dans la vitre de ma fenêtre qui vole en éclats et j'ai le temps de voir ses horribles gueules, non rasées, rigoler de cette fine blague. Le train roule. Un autre camp. Mais ce ne sont pas là des prisonniers ceux-là ce sont des coolies chinois, qui travaillent pour l'armée anglaise... Mais ils ne peuvent pas se mêler aux populations. » « On me refuse à Adinkerke, à Calais, partout. Et je comprends, on me refuse puisque ma feuille de blessé ne porte pas de nom de l'hôpital ! Je passe partout la côte. Par Rouen, Paris, et finalement on me sort du train, où je meurs de froid et de faim, à Dinard, ille et Vilaine ! Le train n'allait pas plus loin.... » Alfred Bastien sera opéré puis hospitalisé à l’hôpital du casino de Dinard durant un mois puis transféré vers Rouen et Saint Aubin Les Elbeuf où il restera quatre mois. Il retournera au front en avril 1916. St Aubin gravure d'une messe militaire belge dans la chapelle du couvent de Saint Aubin Jouxte Bouleng réalisée par Bastien et dédicacée à l' infirmière Amy Judson : « Souvenir reconnaissant d'un soldat belge blessé à notre très dévouée Sister Judson. 2 avril 1916 Hôpital anglo-belge de France ». « Pitié mon
Dieu. Le coffre médical belge De Saint Aubin les Elbeufs Masqaue D’anestésie d’Ombredanne 1917 Aide de la Croix Rouge américaine Casque belge 1915 premier modèle Bonnet de police d’artilleur belge Le couvent de Saint Aubin Jouxte Bouleng (Saint Aubin les Elbeuf) Annexe
numéro 2 de L’hôpital anglo-belge de
Bonsecours Le 15 janvier 1915, les autorités annoncent l'ouverture d'un hôpital Belge, annexe de l’hôpital de Bonsecours. Début juin 1915 les blessés sont assez nombreux pour remplir la grande salle sous la chapelle (80 lits) qui leur a été concédée. Le 4 mai 1915, sont arrivées 12 religieuses belges, réfugiées d'Anvers et habilitée aux soins dans les hôpitaux militaires en Belgique. Elles avaient été appelées par le Major Chef de l'hôpital militaire établi dans le pensionnat de la Communauté Le bloc opératoire anesthésie à l’éther au masque grillagé et à la compresse Salle de pansements La salle de rééducation fonctionnelle La salle de rééducation fonctionnelle La salle de rééducation fonctionnelle Uniforme de médecin et infirmier Uniforme de médecin et infirmier Uniforme de médecin et infirmier Le départ au front d’un séminariste infirmier – Janvier 1918 In memoriam (archives
municipales de Bonsecours) Cimetière de Bonsecours le quartier belge 49 belges y sont inhumés, encadrés par le monument aux morts belges (juillet 1919). Le 16 novembre 1935 vote d'une subvention du Conseil Municipal pour la construction du monument au roi des Belges. Un morceau du rocher de « Marche les Dames » y est inséré et, il est inauguré le 11 octobre 1936. Chaque année jusqu’en 1997, une cérémonie d’hommage réunit, le 1er novembre, les autorités belges et Bonauxilienne, ici le 1er novembre 1935 Inauguration du monument du Roi Soldat Albert 1er, le 11 octobre 1936 Les tombes sont entretenues par l’« œuvre nationale du souvenir belge » dont M. Libois est le dernier Président. Chaque année jusqu’en 1997, une cérémonie d’hommage réunit, le 1er novembre, les autorités belges et Bonauxilienne, ici le 1er novembre 1935 14 avril 1935 – Manifestation au Monument aux Morts place de la Mairie, Mr Georges Loquet, Maire, Mr Emmanuel Bleuzet, adjoint et à gauche en uniforme Mr Le Noal, garde-champêtre 14 avril 1935 – Manifestation au Monument aux Morts des Soldats Belges au cimetière de Bonsecours, Mr Georges Loquet, Maire, Mr Emmanuel Bleuzet, adjoint et à gauche en uniforme Mr Le Noal, garde-champêtre 2 novembre 1949 – A gauche (avec les chapeaux) Mr Chastellain, maire de Rouen – Mr Servin, maire de Bonsecours – 2ème rang près des militaires, Mr André Marie, député Novembre 1961, Mr Aubert, maire de Bonsecours – Mr Horst, président du souvenir belge A Bonsecours, les derniers vestiges de l’hôpital militaire belge tombent sous la pioche des démolisseurs 1982 – Le défilé des drapeaux et des Anciens combattants Belges et Français. En tête Mr Alphonse Seyssens portant le drapeau des Croix de Guerre Belge Les Anciens Combattants de Belgique reçus en Mairie En une semaine, les 49 tombes ont été relevées En une semaine, les 49 tombes ont été relevées Inauguration du Collège Verhaeren Inauguration du Collège Verhaeren Inauguration du Collège Verhaeren Quelques organisateurs et personnalités Quelques organisateurs et personnalités |