Médecins de la Grande Guerre

Des jeunes hochniots dans l'enfer des combats : René Baugnies.

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Des jeunes hochniots dans l'enfer des combats :

René Baugnies


René Baugnies (Collection Michel Baugnies)

       René Baugnies naquit à Huissignies le 13 octobre 1893 de l'union d'Oger Baugnies et de Mathilde Broquet.
Il avait 2 sœurs: Isa et Elmyre et 3 frères : Oswald, Nestor et Maurice.
Il était de la classe 1913 au 8ème régiment de Ligne ; son service à peine achevé, il fut aussitôt rappelé au début août 1914.


René Baugnies (Collection Michel Baugnies)

       Au moment de la mobilisation, le 8ème  de ligne se trouvait à Laeken, d’où il fut transféré, le 3 août 1914, par chemin de fer sur Rhisnes pour engager la défense de Namur.
Il participe vaillamment à la défense de la « Position Fortifiée de Namur », après s’être dédoublé en 28ème de ligne.


René Baugnies (Collection Michel Baugnies)

       Le 26 août 1914, l'ensemble des troupes belges de la défense de Namur dut battre en retraite dans l'Entre-Sambre et Meuse, puis sur Laon en France. Ils rejoignirent ensuite Rouen en chemin de fer de façon à se réorganiser pour le retour vers la Belgique et ainsi entamer de nouveaux combats.


René Baugnies fut aussi « Ordonnance » du Colonel Couturiaux qui sera promu Général. (Collection Michel Baugnies)

       Le 31 août, l'attaché militaire belge à Paris fit savoir au Général Michel que les troupes qu'il avait sauvé de Namur devaient rejoindre Anvers.

       Le 7 septembre, ils rejoignirent Le Havre pour embarquer à bord d'un bateau qui les ramena à Zeebrugge.

       Réorganisée sous Anvers, la 4ème DA coopéra à la défense de cette place forte et prend part aux combats de Termonde où ils se distingueront et de là ils gagnent l'Yser.

       Pendant la période de stabilisation, le 8ème de ligne occupe successivement les secteurs de Nieuport, Ramscappelle, Dixmude, Boesinghe, Merckem, Elverdinge et Nieuwcappelle.

       René était estafette cycliste au sein du 8ème régiment, il était chargé de transmettre les messages d'état major au travers des différentes lignes de combat. Il racontera plus tard que le port du masque anti-gaz n'était pas très commode car en pédalant il avait besoin davantage d'oxygène, c'est la raison pour laquelle, il laissa souvent tomber le masque au risque des nuisances sur sa santé.

       En première ligne, dès le 28 septembre 1918, le régiment participe brillamment à l’offensive des Flandres et termine la guerre à Baerlevelde, coopérant à la prise de Gand, en contournant la ville par l’Est.


Sa carte du Feu. (Collection Michel Baugnies)

       René était titulaire de la Carte du feu qui fut créée en 1932 pour être attribuée aux belges qui ont accompli au moins 12 mois dans une unité au contact de l'ennemi. Il reçut aussi la médaille de l'Yser et la médaille de la Victoire.


       Sur le drapeau des deux régiments brillent en lettres d’or les noms glorieux de : NAMUR, TERMONDE, YSER, TERVAETE, EESEN, KORTEMARCK.


René Baugnies bien après la guerre. (Collection Michel Baugnies)

       René épousera Jeanne Cousin avec qui il eut 2 fils: Roger et Michel et plus tard 2 petits enfants: Corine et Jean-Luc. Il reprendra la ferme de ses beaux-parents à Canteleux ; il décèdera le 7 septembre 1957. Il est enterré au cimetière de Huissignies



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