Médecins de la Grande Guerre

Chanson : « La garde de l’Yser ».

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Chanson : « La garde de l’Yser »

 


La garde de l’Yser ( de Job)

Cette chanson, dont l’autre titre est « La chanson du roi Albert », est tout à fait représentative de ces œuvres exaltant un patriotisme flamboyant qui fleurirent pendant la Première Guerre mondiale et au lendemain de celle-ci. A noter toutefois qu’on ne sait pas avec exactitude quand et par qui elle a été écrite.

Elle intégra ensuite, via le second degré, le répertoire des chansons estudiantines et de fin de banquets...

 

 

C’était un soir sur les bords de l’Yser (e)

Un soldat belg’ y était de faction

Vinr’nt à passer trois braves militaires

Parmi lesquels se trouvait le Roi Albert.

Qui vive là cria la sentinelle,

Qui vive là, vous ne passerez pas,

Si vous passez, craignez ma baïonnette,

Retirez-vous, vous ne passerez pas (bis)

 

Halte-là !

Le Roi Albert mit la main à sa poche :

Tiens, lui dit-il et laisse-nous passer

Non répondit la brave sentinelle,

L’argent n’est rien pour un vrai soldat belg’.

Dans mon pays, je cultivais la terre,

Dans mon pays, je gardais mes brebis

Mais maintenant, que je suis militaire,

Retirez-vous, vous ne passerez pas (bis)

 

Halte-là !

Le Roi Albert dit à son capitaine :

Fusillons-le, c’est un mauvais sujet,

Fusillons-le, passons-le par les armes ;

Fusillons-le, et puis nous passerons.

Fusillez-moi, cria la sentinelle,

Fusillez-moi, vous ne passerez pas ;

Si vous passez, craignez ma baïonnette

Retirez-vous, vous ne passerez pas (bis)

 

Halte-là !

Le lendemain, au grand conseil de guerre,

Le Roi Albert l’appela par son nom :

Hé, Julot !

Tiens, lui dit-il, voici la croix de guerre,

La croix de guerre et la décoration.

Ah ! Que dire ma bonne et tendre mère

En me voyant tout couvert de lauriers !

La croix de guerre pend à ma boutonnière,

Pour avoir dit : Vous ne passerez pas (bis)

Halte-là !

 

 

 



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