Médecins de la Grande Guerre
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Paysages en Bataille Une enquête d'Isabelle Masson-Loodts avec
le soutien du Fonds pour le Journalisme de la Communauté française Quel fut l'impact environnemental de la Première guerre mondiale, premier conflit à échelle industrielle de l'Histoire ? A-t-on hérité de ces bouleversements ? Comment la nature se relève-t-elle des ravages de la guerre ? C'est le sujet de « Paysages en bataille », une enquête réalisée avec le soutien du Fonds pour le Journalisme de la Communauté Française. Publications L'enquête « Paysages en Bataille » sera publiée en 3 volets de 2 pages dans La Libre les 10-12 et 13 novembre prochains. Elle fera aussi l'objet d'un reportage dans le Jardin Extraordinaire (RTBF, La une) du 11 novembre 2012 (sur le thème plus précis de "Verdun, Nature en Bataille", ou l'étonnante biodiversité qui a pris place sur l'ancien champ de bataille). L'émission Nuwa (RTBF,La Première,) consacrera également un reportage au projet « Paysages en bataille), ce 9 novembre à 14h. Cette enquête est relatée avec plus de détails sur le blog et s'y poursuivra dans les mois et années à venir. Elle est illustrée par le travail de deux artistes : - L'illustratrice professionnelle Fabienne Loodts a été choisie pour son coup de crayon à la fois très noir, permettant d'évoquer l'ambiance de la Grande Guerre, mais aussi pour la précision de ses observations naturalistes, et la vie qu'elle y insuffle. Le site de Fabienne Loodts. -Le photographe Joël Leclercq apporte quant à lui son regard particulier sur les champs de bataille, des sujets de photographie qui s'apparentent par certains aspects aux sites industriels désaffectés qu'il aime photographier. Le site de Joël Leclercq. Méthodologie L'enquête a pour but de découvrir les sites Belges dont la flore, la faune et les paysages portent des stigmates de l’Histoire, et particulièrement de la guerre de 1914- 1918. Bien que notre pays, et en particulier la région d’Ypres, aient été marqués de façon importante par le premier conflit mondial, et que de nombreux vestiges de guerre, armes, munitions, et autres sources de pollution héritées de cette guerre subsistent sur le territoire, parfois même sous forme de dépôts volontaires, il règne aujourd’hui un étrange silence sur ce sujet. Cette enquête nous emmène sur les traces du conflit armé sur notre paysage, pour tenter de découvrir ses conséquences sur nos sols et notre environnement, de façon plus large. Elle se penche sur les solutions mises en place ou envisagées pour réduire les risques directs et indirects que représentent les déchets de guerre. L’enquête portera aussi sur le redéploiement de la biodiversité sur les anciens champs de bataille de Verdun. La mise en rapport de les sites français et belges se justifie à plus d'un titre. D'une part parce qu'elle montre des similitudes concernant le secret maintenu encore aujourd'hui concernant l'impact environnemental de la pollution de ces sites. D'autre part parce que la gestion de ces sites montre des différences et pose cette question : faut-il mettre en réserve ces sites de guerre, tant pour des raisons patrimoniales, que de sécurité sanitaire et environnementale ? Les investigations ont eu lieu au cours des quatre saisons, entre l'hiver 2010 et l'automne 2012, sur les sites guerre, afin d’observer les activités humaines et/ou les différents éléments de biodiversité́ (chauves-souris en janvier, paysages hivernaux, migration des batraciens au printemps, flore obsidionale en mai-juin, insectes en été́) aux moments les plus opportuns. Mon appel à financement participatif pour le projet des capsules vidéo |