Médecins de la Grande Guerre
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Le Père Auguste Philippe, un Renaisien
au service des réfugiés de Lyon ! Article dédicacé à mon ami
Patrick, Père Croisier Le Père Auguste Philippe de la Congrégation du T.S. Rédempteur. Le Père Auguste Philippe naquit à Renaix le 9 juin 1874. Après son noviciat à Saint-Trond, il reçut l’habit des Rédemptoristes le 3 octobre 1892 et célébra sa première messe en septembre 1898. En mai 1908, après 10 ans de professorat, il se consacre à la prédication et à l’animation de retraites dans la région de Liège, Tournai et Bruxelles. Il se fit connaître comme étant un virulent polémiste durant la lutte qui opposait au début du siècle catholiques et libres penseurs. En 1913, il fut nommé directeur général des comités de presse du diocèse de Malines par le cardinal Mercier. La déclaration de guerre ne lui donna pas le temps de rester longtemps à ce poste. Le cardinal Mercier, primat de Belgique, fut en effet forcé de mettre en veilleuse les œuvres de presse et confia au Père Philippe une autre mission : celle de le représenter auprès de cardinal Sevin, primat des Gaules à Lyon. L’aumônier des réfugiés
Belges de Lyon Ayant rejoint son poste, le Père Philippe est ému par la
situation des 300 réfugiés Belges qui
fuyant la Belgique avaient finalement trouvé un asile à Lyon. Il devient leur
aumônier et arrive à les rassembler en leur donnant des conférences religieuses
et en organisant des cérémonies. Le 24 janvier 1915, il préside une cérémonie
dans l’église de Bonaventure et y prononce un discours poignant sur l’Union de
la Belgique et de la France. Ce sermon sera le ferment qui achèvera de concilier toutes les bonnes volontés
françaises qui essayaient de soutenir les réfugiés belges. A Pâques, il
organise ensuite la première communion de huit petites Belges pour qui il obtient de magnifiques toilettes de
communiantes. Le cardinal Sevin vint lui-même le 5 avril au célèbre sanctuaire de
Notre-Dame de Fourvière donner de sa
main l’hostie aux enfants belges. Non content de donner l’animation religieuse à sa petite paroisse belge de Lyon, le Père Philippe déborde d’activités dans le domaine social et participe à la création d’un bureau de placement, un vestiaire, une œuvre de logement et une coopérative d’alimentation pour ses protégés. Ses sollicitudes ne vont pas seulement aux réfugiés mais sont aussi dirigées vers les soldats belges dont la famille est réfugiée à Lyon. Il leur procure des marraines de guerre et s’attache à rendre agréable leur séjour de permissionnaire. Partout, il essaie de tenir la promesse qu’il fit en arrivant à Lyon : « Nous avons à former une patrie sur la terre hospitalière de France ! » Le 15 novembre, son discours à l’occasion de la fête patronale du Roi Albert obtint un tel succès qu’il sera publié. Durant les fêtes qui clôturent l’année 1915, près d’un an après son arrivée à Lyon, les réfugiés Belges qui forment maintenant à Lyon une véritable communauté, offrent en reconnaissance à « leur curé » un superbe album dans lequel figurent plus de deux cents portraits et autographes ! Au début de 1916, le cardinal Mercier prie le Père Philippe de le rejoindre à Rome où il doit séjourner quelques temps. Dans la ville éternelle, le Père Philippe constate que le cardinal tousse et qu’il est logé au collège Belge dans des locaux particulièrement froids car peu ensoleillés. Il obtient alors un autre logement pour le cardinal dans la maison occupée par le supérieur général des rédemptoristes. Le cardinal est si heureux dans cette demeure que, plus tard, à chacun de ses séjours à Rome il y séjournera ! Le cardinal charge le Père Philippe d’une nouvelle mission : recueillir des fonds en France pour la restauration des nombreuses églises détruites sur le sol belge ! De retour à Lyon, le rédemptoriste se met à l’œuvre et remporte rapidement un beau succès ! La rançon de celui-ci est la jalousie assortie de critiques ! Le Père Philippe souffre mais garde intacte son énergie ! Le 21 mai 1916, il organise une importante cérémonie religieuse pour lancer son œuvre, la « Ligue internationale pour le relèvement du culte en Belgique » et, dans un sermon émouvant et poignant, rappelle la noble attitude du cardinal Mercier face aux Allemands. Le Père Philippe continuera sa propagande pour sa ligue dans d’autres endroits de France comme à Bordeaux où il répétera le même sermon. Parallèlement à son activité au profil des Belges de Lyon et au profil de la ligue, il se préoccupe des soldats belges au front qui doivent selon lui bénéficier d’une nouvelle catéchèse pour les encourager à garder leur idéal chrétien malgré l’oisiveté et les mauvais exemples. Le fondateur d’une
revue « L’idéal sous les Armes » pour les soldats du front Le Père Philippe crée alors de toutes pièces une nouvelle revue au bénéfice des soldats. Après de fructueuses recherches, il peut aligner une liste impressionnante de collaborateurs pour alimenter en articles sa revue : Georges Goyau de l’académie française, François Veuillot, le professeur Rivet de Lyon, le Père Hénusse, Henri Davignon etc. Le 25 janvier 1917 paraît le premier numéro sous le titre « L’idéal sous les Armes », revue idéologique destiné à la jeunesse du front belge paraissant le 10 et le 25 tous les mois. La revue reçut le meilleur accueil et même les louanges du roi Albert, du ministre de la Justice M. Carton de Wiart, du ministre de Broqueville et du général Ruquoy, chef de l’Etat-Major ! Fait remarquable, malgré les difficultés de la guerre, « L’idéal sous les armes » ne cessa de paraître jusqu’à l’armistice. Cette petite revue très moralisante fut malgré ses défauts un des moyens efficaces pour rompre quelque peu la solitude du jeune soldat souvent aux prises avec l’isolement, l’inaction et le cafard ! Le Père Philippe montra une activité inlassable durant la durée de la guerre pour gérer sa communauté de réfugiés, sa revue et la ligue œuvre pour la reconstruction des églises belges. Le 7 juin 1918, il solennise avec ses réfugiés belges le 50ème anniversaire de la consécration de la Belgique au Sacré Cœur. Les catholiques de Lyon s’associent à l’événement au sanctuaire de Fourvière et c’est sur une esplanade devant trois mille personnes qu’à l’issue de l’office, le Père Philippe fit une conférence émouvante sur les causes morales de la guerre ! Le terme de la guerre mit fin à l’activité du Père Philippe à Lyon. Le 12 juin 1919, après avoir liquidé les œuvres organisées, il rentra, épuisé, en Belgique pour être attaché à la communauté rédemptoriste St-Joseph à Bruxelles. Il laissait à Lyon un souvenir durable car les autorités religieuses lui demandèrent d’y revenir prêcher à plusieurs reprises. On l’y revit notamment le 12 juin 1920 pour y donner le sermon en l’honneur du Sacré Cœur sur l’esplanade de Fourvièvre. Le fondateur de
« la Ligue apostolique des Nations » L’après-guerre verra le Père Philippe se consacrer à la fondation d’une nouvelle œuvre : « La Ligue Apostolique des Nations ». Par celle-ci le rédemptoriste voulait rappeler aux hommes d’Etat en quête d’un programme de pacification mondiale les valeurs religieuses qui devaient selon lui rendre enfin l’homme et la société à Dieu ! Le 24 décembre 18, au nom de la Ligue Apostolique, il adressa une requête aux hommes d’Etat qui allaient présider le congrès de la Paix afin qu’ils assignent au pape un rôle important dans la politique des nations. Le programme de la Ligue Apostolique parut à Lyon au début de 1919 et un bulletin mensuel international fut édité. La création de cette ligue demanda un énorme travail au Père Philippe, travail qui se transforma en un lourd fardeau. Dans les années 20 et 21, on le sollicite de partout pour prêcher et faire connaître sa ligue. Il prépare activement le premier congrès de la Ligue qui devait se tenir en novembre 1921à Paris mais voici que brusquement, les hautes sphères du clergé redoutent l’étalage d’un catholicisme combattif alors qu’elles sont en dialogue avec l’état français pour qu’il accepte que les congrégations religieuses chassées de France en 1903 par les effets de la loi Combes puissent revenir s’y installer. Finalement, le congrès se tiendra deux ans plus tard, le 30 novembre 1922 à Paris. En 1923, le bulletin de la Ligue Apostolique change de nom et prend comme titre « L’Ordre Social Chrétien ». Durant la même année, le Père Philippe alla parler à Londres de « l’application des principes de la charité chrétienne aux relations internationales ». En juillet 25, à Amsterdam, il parle de la Royauté sociale de Jésus-Christ, sujet plein d’actualités à la veille de la publication de l’encyclique Quas Primas qui allait instaurer la fête du christ-Roi. Le Père Philippe anima de façon remarquable la Ligue jusqu’en 1928, date à laquelle celle-ci préféra suspendre ses activités afin de ne pas être associée aux intérêts de l’Action Française qui voyaient en elle un allié de choix. Le Père Philippe profita de cet arrêt forcé pour écrire plusieurs ouvrages ascétiques. En janvier 1933, la Ligue reprit un peu de vie et célébra avec faste le centenaire du marquis de la Tour du Pin, un noble qui prônait fidèlement les valeurs et doctrines sociales de l’Eglise. Le prêtre prédicateur et écrivain qui espérait après la guerre une société gouvernée par les valeurs de l’évangile sous la houlette d’un Christ-Roi va s’épuiser à la tâche d’autant plus que sa santé est extrêmement précaire. Le mal impitoyable qui le mimait avait débuté juste après la guerre. Le Père Philippe souffrait d’une maladie de Parkinson précoce ! Aucun remède n’existait à son époque pour soulager les symptômes de cette maladie. Derrière le conférencier, derrière l’écrivain se cachait aussi une âme exemplaire comme le montra la lutte que le Père Philippe mena contre sa maladie afin de garder toutes ses activités d’écrivain chrétien. Le Père Philippe devant
la maladie : une âme exemplaire On l’a dit plus haut, le Père Philippe sortit de la première guerre mondiale épuisé. Dès son retour en Belgique, ses confrères et amis constatèrent le recul effrayant de ses forces physiques. Il avait 45 ans à peine et déjà, il était fortement voûté, sa marche était difficile, ses gestes nerveux et mal assurés. En fait ces symptômes étaient les signes avant-coureurs de la maladie de Parkinson. Cette infirmité transformera les 15 dernières années de vie du rédemptoriste en un long martyr. Jamais cependant on n’entendra le Père Philippe se plaindre. Jusqu’en 1925, il opposera à sa maladie sa volonté de fer. Mais à partir de cette date l’emprise du mal se fera plus handicapante le rendant incapable de s’habiller, de prendre ses repas, de marcher sans l’aide du frère infirmier. Pendant sept à huit ans, il continuera à se laisser conduire à l’oratoire pour y faire ses dévotions, au confessionnal ou au parloir pour y rencontrer ses nombreux visiteurs. Les heures qu’il passe en chambre s’allongent mais il les passe à travailler ! Entre 1926 et 1930, il remplit plus de mille pages qui seront publiées ! Cette littérature fut écrite dans des conditions incroyables comme le rappelle son biographe Maurice De Meulemeester : Il faut avoir manié soi-même la plume pour mieux jauger la dose d’énergie tenace qui dut animer en ces années, cet auteur, impotent, immobilisé sur un lit, ou agité convulsivement sur sa chaise sous l’action de secousses nerveuses incessantes, impuissant à tenir une plume ou un crayon pour coucher ses idées sur le papier, biffer ou remanier un passage, incapable de feuilleter un livre, de tourner une page, de reprendre son manuscrit entre les mains, ou de retrouver parmi ses notes un feuillet égaré ! Certes, le Père Philippe était aidé par une équipe de bénévoles à qui il dictait ses textes mais les difficultés de rédaction restaient énormes comme le signale son biographe : Le Père Philippe devait laisser chevaucher sa pensée au hasard de l’inspiration sans pouvoir la fixer par un canevas ou au moins quelques mots jetés hâtivement sur le papier, et il fallait se contenter de retouches élaborées mentalement et dictées tant bien que mal à ses collaborateurs de fortune. Il fallait alors reprendre deux, trois, quatre fois ces nouveaux textes au risque de fatiguer ces secrétaires, qui s’y prêtaient de bonne grâce, il est vrai, mais qu’après tout on redoutait de lasser et d’importuner. Le Père Philippe est malgré sa maladie toujours disponible pour les autres. Mgr Picard qui venait le visiter dans sa chambre souligne son merveilleux courage : Il édifie tous ceux qu’attiraient dans sa cellule de prière, de souffrance et d’action rayonnante, la flamme pure et très haute de son âme d’ascète et d’apôtre. Il est impressionnant à voir, troublant et misérable physiquement au-delà de ce que l’on peut dire, incapable de tourner la page d’un livre, mais gardant une lucidité d’esprit, une force de volonté, une passion de vérité et de l’action que pourraient prendre en exemple les tempéraments les plus solides. Le Père Philippe n’aurait pas aimé d’être traité d’ascète par Mgr Picard ! Il tirait sa volonté d’un cheminement intellectuel qui lui faisait croire que le rapprochement avec Dieu devait se faire, non par les souffrances physiques que les ascètes s’imposaient pour corriger leurs défauts, mais par la totale immersion et confiance de l’âme en Dieu. Pour lui, il ne fallait pas s’arrêter à ses manquements, s’appesantir sur eux, s’en tracasser ! Il fallait surtout accepter ses propres imperfections, les confier avec optimisme à Dieu en accordant beaucoup de temps à l’oraison (la prière) et continuer à aller de l’avant sans démoralisation et culpabilisation ! Regarder l’avenir, vivre l’instant présent en le confiant totalement à Dieu dans le seul but de poursuivre le combat dicté par son idéal et cela malgré ses échecs, ses imperfections ! Pour le Père Philippe, cette méthode était la méthode « positive » d’union au divin car elle misait sur Dieu au contraire de la méthode ascétique, méthode « négative » qui misait sur soi-même pour se transformer ! Sa méthode de transformation, il
l’appliqua sur lui-même avec
succès : cet homme fougueux et combattif
avait aussi reçu beaucoup de critiques durant son ministère. Sa méthode
positive permettait de tourner rapidement la page sans se culpabiliser…Peu
importait ce que l’on pensait de lui, peu importait les manquements dont par
ailleurs il était conscient, seul était important le combat à continuer sans se
décourager ! Personne n’entendit la Père Philippe laisser passer un mot désagréable à l’adresse
de ceux qui eurent à son égard les procédés les plus désobligeants !
Devant un procédé peu charitable, il fermait les yeux et, loin de s’attarder
aux paroles désagréables, il poursuivait la conversation avec un calme
imperturbable dans jamais revenir après coup sur les indélicatesses ou les duretés
dont il avait été l’objet. Le poids
que doit supporter votre prochain, écrira t-il, c’est celui de ses infirmités
physiques, faites-les vôtres ; c’est celui de ses infirmités morales,
faites-les vôtres ; c’est même celui de ses fautes, prenez-les sur vous
afin de les réparer. En union avec Jésus-Christ, charges-vous en un mot de tout
ce qui est pénible au prochain et vus accomplirez la loi du Christ. Sa méthode positive,
il va la mettre aussi au service des âmes dont il est le directeur de conscience comme le montre cet extrait de
lettre : Croyez-moi, écrit-il à
une religieuse, il n’y a pas d’obstacle à
Dieu ; le seul obstacle serait de vous tourmenter ou de vous inquiéter.
Peut-être sous ce rapport pourrait-il y avoir n côté répréhensible dans la
nécessité que vous éprouvez de vous accuser et de vous reconnaître coupable.
Vous pouvez reconnaître votre néant, pourvu que ce soit pour vous remettre plus
entièrement dans l’union confiante et
vous y laisser. Quelles que soient vos faiblesses apparentes ou réelles, ne
vous y arrêtez pas et surtout n’y faites pas de retour. (…) C’est la voie de dieu, mon enfant, croyez-le. Restez bien calme, c’est le point essentiel. Pensez de votre état tout ce que vous voulez, cela importe peu, pourvu que vous ne vous y arrêtiez pas. Car le mieux est évidemment de n’en rien penser ou plutôt, dès que votre esprit est porté à y prendre garde, de la refouler en Dieu, ce refoulement dût-il se réduire à une nouvelle impuissance. N’examinez rien…vous n’avez pas besoin de vous occuper même de savoir si vous êtes digne d’amour ou de haine. Vous savez que vous êtes à Dieu…ne vous arrêtez pas à autre chose. Dans un autre écrit on retrouve la même méthode positive explicitée différemment : Quand on s’en prend
directement aux défauts à l’effet de les empêcher, que rencontre-t-on
inévitablement ?...Une foule de défauts qui surgissent les uns après les
autres et contre lesquels il faut se prémunir. Or, il ya d’abord la grande
difficulté : l’attention portée sur trop d’objets est peu appliquée à
chacun d’eux. Seconde difficulté :si l’on s’applique plus spécialement à
un défaut en particulier, d’autres s’affermissent et à peine a-t-on abandonné
la lutte contre l’un de ces défauts pour s’appliquer à en combattre un autre,
que le premier ressuscite plus fort et plus vigoureux peut-être . Dans la voix
positive, ces deux immenses inconvénients n’existent pas. On n’a qu’un
objet : s’appliquer à Dieu et mettre Dieu à la place de tout. Le Père Philippe
cependant s’il demandait sans cesse de détourner son attention de soi-même,
d’éviter tout retour sur les sentiments, de ne pas s’examiner trop longuement
au sujet de ses défaillances, était par contre intransigeant sur l’oraison, la
prière qui permettait de s’en remettre totalement à Dieu. Continuez votre oraison écrit-il à sœur Marie Christine mais pas de ses
retours sur vous-même dont vous parlez. Vous pouvez être assurée que Dieu
achève tout dans l’âme qui se donne totalement. Le Père Philippe osa employer ses immenses talents malgré ses défauts et son énorme handicap physique était. Il osa faire ce qu’il avait à faire, tout droit, sans regarder de biais ni derrière, coûte que coûte. Le Père Philippe mourut d’une double pneumonie le 27 juillet 1935 dans sa 62ème année. Sa biographie[1] retrouvée en août 2012 au marché aux puces de Bohan sur Semois m’inspira cet article. Le Père Philippe, contrairement au courant actuel qui voudrait que l’on s’analyse longuement à la lueur de son passé, prônait de ne pas s’arrêter à ses propres manquements mais de s’en remettre à Dieu pour continuer à tout prix le combat pour un monde meilleur ! La méthode positive du Père Philippe pourrait-elle encore aujourd’hui nous servir ? A vous de voir ! Dr Loodts P.
[1] Maurice De Meulemeester, « Le Père Philippe, Rédemptoriste (1874-1935) » Louvain, imprimerie saint-Alphonse, 1942 |