Médecins de la Grande Guerre

L’infirmière Maria Schoeffer

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L’infirmière Maria Schoeffer.

L'infirmière Maria Schoeffer en 1914.

L'infirmière Maria Schoeffer en 1917 à Highgate à Londres.

Infirmières du King Albert's Hospital de Londres dont Maria Schoeffer (X).

Maria Schoeffer en 1914.

Maria Schoeffer et deux grands malades en 1914.

Maria Schoeffer et sa collègue Irma avec des soldats convalescents en 1914.

Maria Schoeffer et sa collègue Irma en 1914.

Maria Schoeffer avec des patients, tuberculeux, en 1915.

Service de médecine interne (tuberculeux et personnel (dont Maria Schoeffer (X)) du Dr Denoncin du King Albert's Red Cross Hospital N°3 à Highgate à Londres en juillet 1917

Brevet de reconnaissance de l’armée à ses infirmières en 1919.

Certificat de capacité

L’infirmière Maria Schoeffer

 

Maria Ida Schoeffer, dite Nelly, est née à Dampremy (Charleroi) le 5 décembre 1890 de Charlot Schoeffer et de Eugénie Tassin.

Elle fut infirmière militaire pendant les deux guerres mondiales.

Dès le début de la guerre 1914-18 elle fut infirmière militaire sur le Front de l’Yser du côté de Nieuport et soigna des soldats souvent gravement blessés. Il y a toujours une incertitude sur le ou les lieux précis d’hôpital de campagne où elle exerça ainsi dès 1914 avant de partir, à une date encore à trouver, sans doute en 1916, pour Londres en Angleterre.

Fin 1916 on la retrouve au King Albert's Red Cross Hospital N°3, à Highgate à Londres. Elle y exerça, notamment en tant qu’infirmière en chef, dans le Service de médecine interne du Dr Denoncin, où elle soigna notamment des soldats atteints de tuberculose.

Elle se donna à fond pour ses patients jusqu’à y laisser sa santé, tel avec un de ses reins qui lâcha suite à une néphrite hématurique, et elle tomba malade d’épuisement début 1918. Le décès de son père en août 1917 avait probablement aussi contribué à cette issue.

Le 2 février 1918 elle dû ainsi arrêter de travailler et partir en convalescence reprendre des forces sur la côte sud de l’Angleterre et elle mit près d’un an à se remettre.

Pendant la seconde guerre mondiale, dès le 1 novembre 1941, elle fut à nouveau attachée volontaire aux Forces Belges en Grande Bretagne en tant qu’infirmière militaire puis gestionnaire directrice à la Croix Rouge du "Home militaire des convalescents de Wimbledon", Torwood, 45 Princess Way à Londres, sous les ordres du Général Médecin Galumaerts. Suite à son engagement sans retenue, elle tomba à nouveau malade d’épuisement et dû cesser ses fonctions en décembre 1943.

Elle reçu notamment la Médaille de la Victoire et Commémorative et aussi la Médaille Civique de 1ère classe et les honneurs militaires pour son engagement.

Elle épousera en 1923 Lodoïs Tavernier, le futur véritable Père de la CECA, de qui elle aura deux enfants, Guy et Marie-Louise, et elle décédera en 1981 à Wezembeek-Ophem, âgée de 90 ans, en étant restée active jusqu’au bout.

André Tavernier

 



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