Helen Fairchild, une infirmière américaine qui travailla sur le sol belge.
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Helen Fairchild
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Helen Fairchild
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L’enterrement d’Helen Fairchild
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L’enterrement d’Helen Fairchild
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L’enterrement d’Helen Fairchild
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La croix de sa tombe
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Helen
Fairchild, une infirmière américaine qui travailla
sur le sol belge.
Miss Fairchild est une des nombreuses infirmières étrangères qui
vinrent soulager les soldats alliés et belges derrière l'Yser. Son histoire se
révèle tragique car elle décéda durant son service, loin de son pays. Helen
Fairchild s'engagea à l'âge de 32 ans dans le "corps expéditionnaire
américain en France". Elle rejoignit le front le 31 juillet 1917 en
compagnie de 63 autres infirmières américaines provenant toutes du
Pennsylvania Hospital. Elle fut désignée pour servir les blessés anglais du
" Casualty Clearin Station N°4". Cet hôpital de triage se
trouvait dans la zone d'Ypres-Passendaele engagée à ce moment dans une des
batailles les plus meurtrières de la première guerre mondiale, "la
troisième bataille d'Ypres".A peine arrivées, Helen et ses
collègues furent confrontées à la terrible réalité de la guerre
puisque l'hôpital de 2000 lits connut subitement en 48 heures un afflux de 600
blessés (dont de nombreux gazés).L'hôpital de plus dut faire face à de
terribles bombardements.
Les infirmières logent sous tente et sont constamment
dans la boue. Dans les tentes de soins et d'opération elles sont constamment en
contact avec les odeurs des gaz de combat qui imprègnent les vêtements
des soldats et contaminent ainsi le personnel soignant. En décembre 1917, Helen
est elle-même hospitalisée en France au "Base hospital N°
19". Elle souffre d'un ulcère d'estomac et la médication devenant
inefficace, on décide de l'opérer. Quelques jours après l'intervention du 13
décembre, l'état de santé d' Helen se dégrade. Helen souffre d'une jaunisse
qui provient d'une atrophie aiguë du foie.(Cette atrophie aiguë du foie est
vraisemblablement la conséquence de l'anesthésie au chloroforme). Helen
décède, loin de chez elle, après seulement six mois de service. Sa famille
garda la mémoire de son sacrifice.
Une revue des Dames de la Croix-Rouge Américaine à New-York. En même temps qu’elle mobilisait une armée formidable de soldats, l’Amérique levait aussi de nombreux bataillons d’infirmières. En voici un certain nombre d’entre elles défilant au pas dans une avenue de New-York. (Le Miroir du 16 juin 1918)
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