Médecins de la Grande Guerre
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Histoire de l'hôpital. Jozef DERUYCK et Arille TASSIN Comme la plupart d’entre nous savent, beaucoup de soldats belges ont été
blessés pendant la Première Guerre Mondiale à cause de balles et des projectiles
d’artillerie. En plus, beaucoup de soldats sont devenus malades suite aux
circonstances dans les tranchées de l’Yser. L’état rigoureux atmosphérique,
l’entourage humide des polders et la mauvaise hygiène n’étaient pas optimal
pour passer quatre ans de guerre sans maladies. Selon l’article de Monsieur
J.Rousseau, un peu plus de 200.000 soldats étaient hospitalisés. Evidemment
ceci n’était pas possible dans un seul hôpital. N’oublions pas non plus que les
Belges ont seulement su tenir une petite partie du
territoire inoccupée et que cette partie était copieusement zone de front. A
l’exception d’un nombre de cinq hôpitaux de front et quelques ambulances et
infirmeries, il n’y avait donc aucune possibilité dans cette partie inoccupée
du pays pour donner les soins à ce nombreux contingent de malades et blessés.
C’est pourquoi il a fallu émigrer vers la France et le Royaume Uni.
D’octobre 1914 à janvier 1915, les militaires étaient évacués vers le Royaume
Uni (+/- 25.000) avec des bâteaux différents. Ils étaient logés dans environ
500 hôpitaux militaires et/ou privés et centralisés plus tard sur environ 5
endroits. La France aura à mettre en oeuvre la plus grande partie. Evidemment les
moyens de transport étaient plus nombreux que vers le Royaume Uni. Dans une
première phase, différents ambulances et hôpitaux étaient installés à Calais.
Plus tard le Gouvernement Français a donné l’autorisation d’utiliser des
Hôpitaux Militaires Français (32 au total). La présence à ces endroits de tant
de militaires Français que Belges ont menés à certains inconvénients et c’est
pourquoi la décision a été prise de transformer un nombre de ces hôpitaux en
Hôpitaux Militaires Belges. D’autres étaient installés pour être utilisés comme
hôpital militaire. A cette dernière catégorie appartiennent les hôpitaux de
Neuville-sous-Montreuil et Recques-sur-Course que nous traitons dans cet
article ainsi que Valloires Abbaye. Pour ce dernier un article a déjà été
consacré sur le site. Vous allez peut-être vous demander pourquoi nous avons choisi cette région.
En regardant la carte publiée par Monsieur Rousseau (voir annexe), nous constatons
qu’entre Calais et Dieppe, étaient installés trois Hôpitaux Belges. Le village
qui était le centre pour cette région était Montreuil-sur-Mer. Dans le nom nous
trouvons « sur-Mer » malgré qu’il se trouve à vol d’oiseau à 12 km de
la côte. Deux destinations de vacances (villes cotières) plus connues sont Le
Touquet Plage et Berck Plage qui se trouvent tous les deux à environ 18 km de
Montreuil. On peut faire une jolie excursion car c’est toujours un petit
village médiéval avec un rempart quasi intact. De ce rempart nous pouvons très
bien apercevoir la région et probablement par un temps clair il doit être
possible de voir le poste de ces 2 Hôpitaux Belges. NEUVILLE-SOUS-MONTREUIL. Montreuil-sur-Mer se trouve au côté sud de la rivière Canche. A l’autre
côté de la rivière il y a un bois ou se trouve les bâtiments d’une ancienne
abbaye. Cette abbaye a été fondée en 1323 et malgré les différents pillages en
1346, 1539 et 1574, la congrégation du couvent continuait à travailler jusqu’à
la révolution française. Après la saisie comme « Biens nationaux »,
l’abbaye est passée en proie au déclin. L’abbaye était connue sous le nom de
« Notre Dame des Prés ». En 1870 il est transféré à l’ordre
« Chartreuse » et en 1872 les travaux de construction ont commencé.
De là aussi le nom « La Chartreuse » tel qu’indiqué sur les cartes
Michelin, appartenant à la commune Neuville-sous-Montreuil. En 1901 l’ordre
était forcé à se retirer vers la « Chartreuse de Parkminster » dans
le Royaume Uni par application de la loi sur la séparation entre église et
état. L’abbaye est transformée en hôpital qui était inauguré par le président
Georges Clémenceau. A ce moment c’était donc devenu un hôpital civil. A notre
connaissance ce n’était pas non plus un hôpital mixte civil-militaire tel qu’il
en existe à différents endroits en France. Dans la plupart une aile ou une
partie faisait fonction comme hôpital militaire. Ci-après une vue montrant une partie de l’abbaye (la cour à l’intérieur vu
à gauche de l’église vers l’entrée principale) tel qu’elle se présentait à ce
moment. Figure 1 Figure 1 La reprise d’une partie du complexe (une partie des lits disponibles) comme
Hôpital Belge le 20 avril 1915 et la mise à disposition ont été exécutés par le
Ministère des Affaires Intérieurs Français. Nous supposons que cette reprise a
eu lieu sans transformations importantes des logements, étant donné qu’il a été
en fonction précédemment comme hôpital civil (c’était une annexe de l’hôpital
de Montreuil). Selon l’information du Lieutenant-Général L.Mélis (Inspecteur
Général du Service de Santé), environ 1200 militaires étaient soignés à la
Chartreuse, la plupart, en convalescence, d’une infection thyphoïde. Figure 2 Figure 2 Figure 3 : La partie du coin supérieur gauche de la
carte à la page précédente avec l’adresse de l’expéditeur : H.M.B.
Chartreuse de Neuville sous Montreuil s/Mer. Comme pour la plupart des unités
Belges et hôpitaux se trouvant dans l’arrière-pays, on utilisait le cachet
commun « Correspondance Privée » afin de pouvoir bénéficier de la
franchise de port (ici en noir). Toutes les pièces passent par le bureau français
de Montreuil. Figure 3 De cet Hôpital Militaire Belge, nous connaissons trois cachets
administratifs que nous montrons ci-dessous (toujours en violet). Les
différences peuvent être remarquées dans les espaces entre les lettres HOPITAL
BELGE et les ornements apposés dans les cachets. Ci-après une image de ces
trois cachets. Figures 4 – 5 - 6 Figure 4 Figure 5 Figure 6 Ci-dessous une pièce se trouvant dans la collection de Monsieur Jacques
Hemelaers avec le cachet ci-dessus à gauche. Figure 7 Figure 7 Cette enveloppe a été expédiée le 29 juillet 1916 par le directeur de
l’hôpital et en dehors du cachet administratif on peut également retrouver le
petit cachet « Le Directeur ». D’après la signature il ne nous est
pas possible de connaître le nom de ce directeur. Si quelqu’un parmi les
lecteurs pouvait nous aider, nous lui en serions reconnaissant (reproduction
réduite). Figure 8 Figure 8 Avec la pièce ci-dessus, nous voulons illustrer une énigme. Le contenu de
cette lettre aura traité le décès de « Nathalie Wecksteen »
expédié le 23 juin 1916 vers Poperinghe (actuellement Poperinge). Le cachet
administratif est de nouveau celui se trouvant à gauche des trois à la page
précédente. En dehors des infirmières, il n’y avait pas d’autres femmes en
service dans l’Armée Belge pendant cette période. Nous supposons qu’il
s’agissait d’un civil en traitement à l’hôpital à Neuville. Ceci pourrait être
la raison pour laquelle dans tous ces cachets nous ne trouvons pas la mention
« Hôpital Militaire Belge ». Un second élément dans cette discussion
est le fait que sur les deux lettres précédentes on ne mentionne pas que le
directeur a un grade militaire. Jusqu’à présent, il nous manque d’autres
éléments pour résoudre cette énigme. Figure 9 : Un avis mortuaire qui doit contribuer à
l’hypothèse que nous traitons un hôpital mixte. Nulle part nous trouvons une
indication que Monsieur Henri Deneulin était un militaire. Toutefois, il était
usuel pendant la période de guerre de mentionner l’unité militaire ainsi que le
grade. L’endroit du décès est clairement mentionné : « l’Hôpital
Belge de Neuville s/s Montreuil ». Ceci est la même description que nous
connaissons sur les cartes vues. Nous reparlerons de ce sujet dans un autre
paragraphe. Ce document a été inserré pour montrer que des documents autres que
les documents postaux peuvent apporter une contribution à ce que nous appelons
l’histoire postale. Figure 9 Figure 10 Figure 10 La carte vue ci-dessus porte le cachet administratif qui est représenté au
milieu des trois. Heureusement l’expéditeur a daté son document postal le 12
janvier 1916 car un cachet de départ du bureau postal français ne s’y trouve
pas. Ce document, a t’il été remis avec un courrier à un Belge à Calais ?
Probablement nous ne pourrons jamais le savoir. Figure 11 Figure 11 Le document ci-dessus porte le cachet administratif qui se trouve à droite
dans l’aperçu. Malheureusement le document n’est pas daté et une fois de plus
on peut se demander si le document a été transporté par un courcier officiel
vers le Ministère Belge de la Guerre à Sainte-Adresse car, aussi bien un cachet
de départ qu’un cachet d’arrivée manque. Nous supposons que le contenu devait
se rapporter à un militaire décédé vu le service du ministère à qui est adressée
cette enveloppe. Remarquez également dans ce cas que l’expéditeur est différent
des deux lettres précédentes. « Le Pharmacien ff de Gestre » est un
pharmacien faisant service comme administrateur de l’hôpital. Et une fois de
plus nous ne trouvons pas d’indication d’un grade militaire. Ceci renforce
notre opinion que nous avons à faire à un hôpital mixte, tant civil que
militaire. Selon le Lt. Gén. Melis, cet hôpital a été fermé
le 11 février 1919 après l’armistice quand les convalescents restants ont été
transférés vers les hôpitaux sur le territoire belge. Melis ne mentionne pas ce
qui s’est passé avec les malades civils présents. Ici aussi nous laissons
l’espace afin de trouver dans les archives les circonstances exactes. La situation actuelle des
bâtiments se présente comme suit : Vue récente de l'ancienne abbaye. (Photo A. Tassin) Vue récente de l'ancienne abbaye. (Photo A. Tassin) Au-dessus, l’entrée principale qui est facilement abordable par l’allée
d’entrée, et en-dessous une vue de l’église prise à travers les barreaux de la
porte d’entrée. A première vue, tout se trouve dans un parfait état. Un grand
panneau d’avertissement à l’entrée raconte cependant une autre histoire. Il est
totalement défendu de mettre le pied pour cause de danger d’écroulement. La
boiserie est entamée par un champignon de sorte qu’à chaque moment un morceau
de bois pourrait se briser et traverser la charpente. Le domaine en soi compte
plusieurs hectares et pour les amateurs éventuels nous pouvons ajouter qu’il
est à vendre. Lors d’une visite au service touristique, l’un d’entre nous a
montré son portefeuille mais la gentille dame à la réception trouvait qu’il
n’était pas assez rempli. Apparemment, une école belge aurait été installée également dans l’abbaye
mais comme cet article ne traite que les hôpitaux, nous n’allons pas insister
plus. Pour les chercheurs nous voulons ajouter que nous avons connaissance
d’une carte postale de cette école avec un local de classe avec les bornes
classiques que les anciens d’entre nous se souviendront. Les missions
éducatives sur la photo seraient exécutées par des religieuses. Une autre carte
vue nous montre une salle d’opération, heureusement pas au moment où le
charcutier est au travail. Probablement, il existe d’autres cartes puisque le
texte sur ces deux cartes-vues est chaque fois dans le même type de lettre
(avec la même grandeur) et les versos sont également identiques. A la recherche
donc d’autres vues de la même série comme c’était l’habitude à l’émission de
ces cartes (10 à 12 pièces). De Militaire Hospitalen van Neuville sous Montreuil Jozef DERUYCK et Arille TASSIN Inleiding. Zoals de meeste onder ons wel weten werden tijdens de Eerste Wereldoorlog
vele Belgische soldaten gewond door kogels en artillerieprojectielen.
Daarbovenop werden ook vele soldaten ziek door de allesbehalve goede
omstandigheden in de loopgraven aan de IJzer. De gure weersomstandigheden, de
vochtige polderomgeving en de slechte hygiëne waren niet bepaald optimaal om
ziekteloos de vier oorlogsjaren door te komen. Volgens het artikel van de heer
J. Rousseau werden iets meer dan 200.000 soldaten gehospitaliseerd. Dit kon
uiteraard niet in één hospitaal. We mogen trouwens niet vergeten dat de Belgen
slechts een beperkt grondgebied konden onbezet houden en dat stukje was dan nog
volop frontzone. Buiten een vijftal fronthospitalen en enkele ambulances en
infirmeries was er in het onbezette gedeelte van ons land dus geen enkele
mogelijkheid om dat talrijk contingent zieken en gekwetsten te verzorgen. Daarom moest uitgeweken worden naar Frankrijk en het Verenigd
Koninkrijk.
In de maanden oktober 1914 tot januari 1915 werden met allerlei schepen
militairen afgevoerd naar het Verenigd Koninkrijk (bijna 25.000). Zij werden
eerst ondergebracht in ongeveer 500 militaire en privé-ziekenhuizen en later
gecentraliseerd op een vijftal plaatsen.
Frankrijk zal echter het grootste aantal te verwerken krijgen. Uiteraard
waren de mogelijkheden
tot transport groter dan naar het Verenigd Koninkrijk. In een
beginfase werden allerlei ambulances en hospitalen ingericht te Calais. Later
werd door de Franse overheid de toelating gegeven om Franse tijdelijke
militaire hospitalen te gebruiken (32 stuks). De menging van Franse en
Belgische militairen op deze plaatsen zorgt echter voor een aantal ongemakken
en daarom wordt besloten een aantal hiervan om te vormen tot zuiver Belgische
militaire hospitalen. Nog andere werden opgericht om als militair hospitaal
gebruikt te worden. Tot deze laatste categorie behoren de drie Belgische
hospitalen die we in dit artikel gaan behandelen.
U zal zich misschien afvragen waarom wij deze
streek hebben gekozen. Wanneer men de kaart bekijkt, gepubliceerd door de heer
Rousseau, dan ziet men tussen Calais en Dieppe een kleine concentratie van plaatsen
waar drie Belgische hospitalen gevestigd waren. Het stadje dat als centrum voor
deze streek dient is Montreuil-sur-Mer. In de naam vindt men “sur-Mer” alhoewel het in vogelvlucht op een 12-tal kilometer van de
huidige kustlijn ligt. Twee bekendere vakantiebestemmingen (kustplaatsen) zijn
Le Touquet Paris-Plage en Berck-Plage en die liggen allebei op ongeveer 18
kilometer van Montreuil. Een mooie daguitstap is het in ieder geval want het is
nog steeds een middeleeuws stadje met een volledige bijna intacte omwalling.
Van op de omwalling kan men de omgeving trouwens zeer mooi overzien en het moet
bij helder weer mogelijk zijn de standplaatsen van 2 Belgische hospitalen te
zien. Neuville-sous-Montreuil
Montreuil-sur-Mer ligt aan de zuidzijde van de rivier Canche. Aan de andere zijde van de rivier ligt een bos met daarin de gebouwen van een voormalige abdij. Deze abdij werd gesticht in 1323 en ondanks de herhaalde plunderingen in 1346, 1539 en 1574 bleef het als kloostergemeenschap werken tot aan de Franse revolutie. Na de inbeslagname als “Biens nationaux” werd het de prooi van het verval. De naam waaronder deze abdij bekend stond was “Notre Dame des Prés”. In 1870 wordt het overgedragen aan de orde “Chartreux” en in 1872 beginnen de heropbouwwerken. Vandaar ook de naam “La Chartreuse” zoals het ook op de Michelin-kaarten wordt vermeld, behorend tot de gemeente Neuville-sous-Montreuil. In 1901 wordt de orde gedwongen uit te wijken naar de “Chartreuse de Parkminster” in het Verenigd Koninkrijk bij toepassing van de wet op de scheiding tussen kerk en staat. De abdij wordt omgevormd tot een hospitaal, dat in 1907 officieel werd geopend door president Georges Clemenceau. Op dat ogenblik was het dus een civiel hospitaal. Bij ons weten was het ook geen gemengd civiel-militair hospitaal zoals dat op meerdere plaatsen in Frankrijk bestond. Meestal was er dan een vleugel of een apart deel dat als militair hospitaal dienst deed. Hierna een beeld van een deel van de abdij (de binnenkoer gezien vanaf de linkerzijde van het kerkgebouw naar de hoofdingang) zoals het er toen moet hebben uitgezien. Figuur 1 Figure 1 De overname van een deel van het complex (een deel van de beschikbare bedden) als Belgisch hospitaal gebeurde op 20 april 1915 en de ter beschikkingstelling werd uitgevoerd door het Franse Ministerie van Binnenlandse Zaken. Wij veronderstellen dat deze overname zonder noemenswaardige transformaties van de behuizing kon gebeuren vermits het voordien als burgerlijk hospitaal werd gebruikt (het was een annex van het hospitaal van Montreuil). Volgens de informatie van Luitenant-Generaal L. Melis (Inspecteur Generaal van de Gezondheidsdienst) werden in de Chartreuse ongeveer 1200 militairen verzorgd, merendeels herstellenden van een tyfusbesmetting. Hierna een afbeelding van een stuk dat vanuit Neuville werd verstuurd naar een Belg in Lourdes. Figuur 2 Figure 2 Figuur 3. Hiernaast de linkerbovenhoek van het stuk op de vorige bladzijde
met het afzenderadres: H.M.B. Chartreuse de Neuville sous Montreuil s/Mer.
Zoals de meeste Belgische eenheden en hospitalen in het achterland gebruikte
men ook de algemene “Correspondance Privée”-stempel om te kunnen genieten
van het
portvrijdom (hier in zwart). Alle stukken gaan via het Franse kantoor van
Montreuil. Figure 3 Van dit Belgische militaire hospitaal zijn drie administratieve stempels
bekend, waarvan de afbeelding hieronder wordt weergegeven (steeds in violette
kleur). De verschillen zijn het best te merken in de gebruikte tussenruimtes
tussen de letters van “HOPITAL BELGE” en bij de versieringen in het stempel
aangebracht. Hierna een afbeelding van de drie stempels naast mekaar: Figuren
4 5 6 Figure 4 Figure 5 Figure 6 Dan volgt nu een stuk uit de verzameling van Jacques Hemelaers met de
linkse stempel hierboven. Figuur 7 Figure 7 Deze briefomslag werd door de directeur van het hospitaal verstuurd op 29 juli 1916 en buiten de administratieve stempel kan men nog het stempeltje “Le Directeur” op het stuk terugvinden. De handtekening maakt ons spijtig genoeg niet wijzer betreffende de naam van de directeur. Mocht één van de lezers ons hierbij kunnen helpen dan is dat uiteraard zeer welkom. (verkleinde weergave) Figuur 8 Figure 8 Figuur 9. Met het stuk hierboven kunnen we duidelijk een klein enigma illustreren. De inhoud van deze brief moet als onderwerp het overlijden van “Nathalie Wecksteen” hebben behandeld. Verstuurd op 23 juni 1916 naar Poperinghe (nu Poperinge). De administratieve stempel is nogmaals de linkse van de drie op de vorige bladzijde. Buiten de verpleegsters waren er bij het Belgische leger in die periode geen andere vrouwen in actieve dienst. Luitenant-Generaal Melis beschrijft dit hospitaal in zijn boek echter als een militair hospitaal. Wij vermoeden dat het hier om een burger gaat die in het hospitaal te Neuville werd behandeld. Dit zou dan ook de reden kunnen zijn waarom in al deze stempels niet “Hopital MILITAIRE Belge” staat. Een tweede element in deze discussie is het feit dat op beide voorgaande brieven niet staat dat de directeur een bepaalde militaire graad heeft. Tot hiertoe ontbreken ons verdere gegevens om dit enigma op te lossen. Figure 9 Hiernaast dan nog een doodsprentje dat moet bijdragen aan de hypothese dat
we een gemengd hospitaal aan het behandelen zijn. Hier staat nergens een
aanduiding dat de heer Henri Deneulin een militair was. Nochtans is het in de
oorlogsperiode gebruikelijk om de militaire eenheid en meestal ook de graad te
vermelden. Zeer duidelijk aangegeven is de plaats van overlijden: “l’Hôpital Belge de Neuville s/s Montreuil”. Dit is dezelfde
omschrijving als op de zichtkaarten die we kennen Hierover meer in een latere
paragraaf. Dit stuk werd ingevoegd om aan te tonen dat andere dan poststukken
ook een bijdrage kunnen leveren aan de hobby die wij postgeschiedenis noemen. Figuur 10 Figure 10 De zichtkaart hierboven draagt de administratieve stempel die in het lijstje van drie als middelste staat afgebeeld. Gelukkig heeft de afzender zijn poststuk gedateerd op 12 januari 1916 want een vertrekstempel van het Franse postkantoor komt niet voor. Werd dit stuk met een koerier meegegeven naar een Belg te Calais? Waarschijnlijk zullen we dit nooit kunnen achterhalen. Figuur 11 Figure 11 Het hierboven afgebeelde stuk draagt de administratieve stempel die in het
overzicht hiervan rechts staat. Het stuk is spijtig genoeg niet gedateerd en we
kunnen ons terug de vraag stellen of het per officiële koerier naar het
Belgische Ministerie van Oorlog te Sainte Adresse werd getransporteerd vermits een poststempel ontbreekt, ook als aankomst. Wij
vermoeden dat de inhoud moet betrekking hebben gehad op een overleden militair
gezien de dienst van het ministerie waar het naartoe moest. Merk ook op dat de
afzender in dit geval verschillend is van de twee brieven hiervoor. “Le
Pharmacien ff de Gestre” is een apotheker
dienstdoend als beheerder van het hospitaal. En terug hebben we geen vermelding
van de militaire graad. Dit sterkt ons in het vermoeden dat we hier te maken
hebben met een gemengd burgerlijk en militair hospitaal.
Nogmaals volgens Lt.-Gen. Melis werd dit hospitaal
gesloten op 11 februari 1919 nadat de bij de wapenstilstand overblijvende
herstellenden naar hospitalen op het Belgische grondgebied werden overgebracht.
Wat er met de aanwezige burgerpatiënten gebeurde werd door Melis niet
opgetekend. Ook hier weer de nodige ruimte om in de archieven te trachten de
ware toedracht te achterhalen. De huidige toestand van de gebouwen ziet er als volgt uit: Figuren 12 13 Vue récente de l'ancienne abbaye. (Photo A. Tassin) Vue récente de l'ancienne abbaye. (Photo A. Tassin)
Bovenaan de hoofdingang, zoals die makkelijk kan
benaderd worden door de toegangsdreef, en onderaan een beeld van de kerk
genomen door de spijlen van de toegangspoort. Ogenschijnlijk lijkt alles in
goede staat. Een groot waarschuwingsbord aan de ingang vertelt echter een ander
verhaal. Het is totaal verboden de gebouwen te betreden wegens
instortingsgevaar. Het houtwerk is immers aangetast door een zwam zodat elk
moment zo’n stuk hout van het dakgebinte kan
doorbreken. Het domein zelf is hectaren groot en voor eventuele liefhebbers
kunnen we erbij zeggen dat het te koop staat. Eén van ons heeft bij een bezoek
aan de toeristische dienst zijn geldbeugel
bovengehaald maar de lieve dame aan de balie had de indruk dat hij niet dik
genoeg was. Blijkbaar was er ook een Belgische school binnen deze abdij gevestigd maar,
vermits het in dit artikel enkel over de hospitalen
gaat, wordt hier niet verder op ingegaan. Voor de zoekers wensen wij er bij te
vermelden dat wij een zichtkaart kennen van deze school met een klaslokaal met
de klassieke banken zoals de ouderen onder ons ze waarschijnlijk nog gekend
hebben. De educatieve opdrachten werden volgens de foto uitgevoerd door
religieuzen. Een andere bekende zichtkaart laat ons een operatiezaal zien,
gelukkig niet op het moment dat de beenhouwer aan het
werk is. Er moeten hoogstwaarschijnlijk nog andere kaarten zijn want de tekst
op de beiden zichtkaarten is telkens in hetzelfde
lettertype (met dezelfde grootte) en de achterzijden zijn ook identiek. Op zoek
dus maar naar de andere zichten uit dezelfde reeks zoals dat vroeger de
gewoonte was bij de uitgifte van die kaarten (10 of 12 stuks). |