Everard
’t Serclaes, symbole de la résistance bruxelloise à
l’occupant !
Les Bruxellois connaissent tous la statue d’Everard ‘t Serclaes qui lutta
courageusement contre les soldats de la ville voisine de Louvain venu assiéger Bruxelles en 1356. En
récompense de son action, il devint conseiller de la duchesse de Brabant. Un
litige opposa celle-ci au comte de Gaesbeek qui
envoya des tueurs à gage torturer Everard. Le pied
droit coupé et la langue arrachée il agonisa cinq jours à la Maison de l’Etoile sur la Grand-place pendant
que les bruxellois défilaient à son chevet pour lui rendre hommage. Les
Bruxellois n’en restèrent pas là et se vengèrent en allant incendiant le
château du comte de Gaesbeek. En 1898, le bourgmestre
Charles Bulls rendit hommage au héros en faisant réaliser par le sculpteur
Julius Dillens un monument en mémoire au héros. Pendant la
guerre 14-18, les Bruxellois prirent
l’habitude d’aller se recueillir devant l’image du héros qui symbolisait pour
eux la patrie, la liberté et la fidélité. Avant de repartir, chacun caressait
de sa main le bronze en signe de
respect. Cette coutume perdura jusqu’à nos jours à tel point que le
métal de l’avant-bras perforé dut subir
récemment une restauration ! On peut toujours caresser Everard
par patriotisme mais le motif le plus souvent invoqué en 2009 est de s’attirer
de la chance et … un mari dans l’année !
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