Médecins de la Grande Guerre

Aumôniers militaires morts au service du pays.

point  Accueil   -   point  Intro   -   point  Conférences   -   point  Articles

point  Photos   -   point  M'écrire   -   point  Livre d'Or   -   point  Liens   -   point  Mises à jour   -   point  Statistiques

Aumôniers militaires morts au service du pays[1]


BROUWERS, Révérend Père Fernand (Cie. de jésus), né le 8 juin 1875, à Dison.

       Aumônier division .. 3ème D. A., 12e de ligne, Ordre de Léopold, Croix de Guerre avec palme, Croix Militaire.

       Après avoir noblement accompli son devoir sur le champ, de bataille de Liège, d'Anvers et sur l'Yser, fut fait prisonnier dans la nuit du 22 au 23 oct. 1914. Dix mois plus tard, le 9 août 1915, à 1 h. du matin. dans une cour de caserne à Osnabrück, il tomba sous les balles prussiennes, lâchement assassiné.


BULCKE, Marcel, né le 2 juin 1886, à Oudecapelle.

       Aumônier-adjoint 2e cl., 3e régiment de ligne, Ordre de Léopold, Croix de Guerre.

       Fit preuve d'un admirable dévouement et d'un inlassable courage au cours de toute la campagne et tomba au champ d'honneur, lors de la grande offensive, le 29 septembre 1918, frappé par une balle derrière l'oreille droite, dans la forêt de Houthulst, ce formidable repaire de mitrailleuses où nos troupes subirent des pertes sanglantes.


CORVILAIN, Abbé Désiré, né le 1er janvier 1870, à Wavre.

      Aumônier division, 6ème D. A., Ordre de Léopold, Croix de Guerre, brillante citation aux O. J.

       Curé-Doyen à Nivelles ancien professeur de rhétorique à l'Institut St-Louis de Bruxelles. Prit du service actif dès la déclaration de la guerre : se dévoua sans compter sur les champs de bataille, pour secourir cette jeunesse qu'il aimait tant. Terrassé par la maladie contractée à l'Yser il mourut à Calais, le 24 décembre 1914.


CRYNEN, Abbé Gustave (diocèse de Liège), né le 7 août 189l, à Gerdingen-Brée (Limbourg).

       Aumônier militaire de la base de Calais. Cité à l’Ordre du jour de l'Armée.

       Parti comme brancardier à la 3ème D.A., fut retenu à Liège par l'entrée de l'armée allemande, parvint par la suite à rejoindre l'armée belge à Anvers. Fut ordonné prêtre en pleine campagne. Atteint de la « fièvre des tranchées », il fut évacué sur l'hôpital de Bourbourg, puis reprit son service, mais finit par succomber à Calai, le 4 décembre 1917.


DURON, Abbé Camille (diocèse de Bruges), né le 29 août 1884, à Jonckershove.

       Aumônier 2e régiment de ligne, 1ère D. A.

       Enrôlé en qualité d'aumônier dès le début de la guerre, fut tué d'un éclat d'obus à Steenstraete, le jour même où la 1ère Division belge, portait secours à la 6e Div. et à l'armée française (3 mai 1915), l'Allemagne faisant pour la première fois usage de gaz asphyxiants.


HERMAN, Abbé Alfred (diocèse de Liège), né le 6 août 1886, à Aubin-Neufchâteau.

       Aumônier 2e D. A.

       Participa aux engagements de Liège, Haecht et Anvers, après avoir rejoint l'armée dès le 1er août 1914. Remplit pendant de longs mois les délicates fonctions de chef d'équipe aux trains sanitaires. Une pleurésie contractée en service, au front, l'emporta presque subitement à l'hôpital belge du Mans (France), le 13 mai 1916.


LEHOUCQ, Abbé Charles (diocèse de Gand), né le 20 octobre 1878, à Sleydinge.

       Aumônier du 3e Chasseurs à pied 5e D. A .. Ordre de  Léopold, C.G.

       Etait vicaire à Cruyshauthem lorsqu’éclata la guerre ; fit preuve d'une extraordinaire bravoure et tomba frappé à mort, au front de l'Yser, le 12 juin 1915, en voulant porter secours au colonel Rademaekers, du 3e chasseurs, qui venait d'être lui-même mortellement blessé d'une balle dans la tête.


LERUDE, Alexandre, Prêtre Salésien de Dom Bosco, né le 9 octobre 188l, à Anvers.

       Aumônier du 2e régiment de ligne 1ère D. A., Ordre de Léopold, Croix de Guerre.

       Mobilisé le 1er août 1914, remplit les fonctions d'infirmier et d'aumônier à Louvain, Anvers et Ostende, puis au front belge ; blessé mortellement au poste de secours du Rail. il mourut le 9 avril 1918 sans proférer une plainte, malgré ses douloureuses blessures.


POULLET, Abbé Alphonse (diocèse de Bruges), né le 2 juillet 1882, à Dottignies.

       Aumônier du 3e régiment de ligne 1ère D. A., Cité à l’Ordre du Jour de l'Armée.

       Après avoir rempli les fonctions de brancardier depuis le début des hostilités jusqu'en mars 1916, fut nommé aumônier le 11 décembre 1917. Le 16 octobre 1918 devant Lichtervelde, un obus allemand vint lui briser bras et jambes, le blessant mortellement au cou ; il succomba le même jour à Jonckershove.


SPILOES, Abbé Alphonse (diocèse de Malines), né le 29 mars 1888, à Malines.

       Aumônier du 3e chasseurs à pied 5e D.A., Ordre de Léopold, Ordre de la Couronne, Croix de Guerre.

       Engagé volontaire en août 1914, fut attaché tout d'abord au service des trains sanitaires ; gagna le front en qualité d'aumônier le 27 septembre de la même année.

       Constamment sur la brèche, notamment dans le secteur si dangereux de Dixmude, fut tué à Ramscapelle, le 12 mars 1916, par un éclat d'obus qui lui déchira les entrailles.


SPRIET, Abbé jules (diocèse de Tournai), né le 11 juillet 1885 à Néchin (Hainaut ),

       Aumônier du 4e chasseurs à pied 3e D. A., Croix de Guerre ; Cité à l’Ordre du jour de l'Armée.

       Se dévoua pendant 4 ans corps et âme, prenant part à tous les combats où son régiment fut engagé, notamment pendant l'offensive de Flandre en 1918. Après avoir miraculeusement échappé à la mitraille et aux obus, vint mourir le 31 octobre 1918 à l'hôpital de la porte de Gravelines à Calais, de fièvres contractées au front


THEUS, Abbe Pierre (diocèse de Malines), né le 26 décembre 1883, à Anvers.

       Aumônier du 17e régiment de ligne 2e D.A., Ordre de  Léopold.; Croix de Guerre.

       Tomba au Champ d'Honneur à Beythem Sint-Pieters (Moorslede), le 4 octobre 1918, frappé par un éclat d'obus, dans l'exercice de ses fonctions sacrées, qu'il ne cessa de remplir pendant toute la guerre, avec un zèle et un dévouement exemplaires.


VAN HOECK, Abbé François (diocèse de Malines), né le 18 mai 1876, à Hoogstraeten.

       Aumônier aux Lanciers.

       Nommé aumônier les premiers jours de la guerre, mais atteint de pleurésie contractée au front, dut rentrer fin septembre 1914, à Hoogstraeten où le mal le terrassa définitivement, le 18 novembre de la même année.

 

 



[1] Tiré de « Nos Héros morts pour la patrie » 1920



© P.Loodts Medecins de la grande guerre. 2000-2020. Tout droit réservé. ©