Les religieuses de Maredret résistèrent en créant un véritable chef-d’œuvre !
Cette scène illustre la victoire des Belges sur l’Yser : l’ennemi est repoussé grâce à l’inondation.
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Cette scène représente de gauche à droite le sac de l’église d’Ethe, le pillage et la prise de civils en otages. Remarquez les casques à pointe.
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On aperçoit dans cette scène de pillage, un soldat entravant un prêtre revêtu de son aube rouge. Il s’agit du curé de Jamoigne. Accusés d’avoir arboré un drapeau belge à son église, le prêtre et quatre autres ecclésiastiques seront entravés et conduits à pieds à Arlon le 17 août 14 avant d’être finalement libérés.
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Cette scène représente à droite l’assassinat de Dom Bernard Gillet, moine de Maredsous le 22 août à Anloy. A cette époque le moine séjournait chez sa sœur et remplaçait le curé de la paroisse retenu par les Allemands à Bastogne. Il fut saisi par deux soldats sous prétexte de devoir aller soigner des blessés mais à peine sorti de la maison de sa sœur, il fut exécuté. Dans ce même village, une cinquantaine de civils furent massacrés.
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Accusant les civils de Tintigny d’abriter des francs-tireurs, les Allemands y massacrèrent une cinquantaine d’hommes (dont le bourgmestre, le notaire, l’instituteur, le prêtre) qui furent fusillés dans une prairie.
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Ici, c’est le curé d’Etalle qui est représenté tout en haut de la page. Le curé d’Etalle possédait des vieilles pétoires, accessoires servant aux acteurs du Patronage lorsqu’ils jouaient dans certaines pièces de théâtre. Accusé de posséder des armes, il fut exécuté sans jugement. Les demoiselles Renauld affirmèrent catégoriquement avoir aperçu le corps du curé pendu au poteau téléphonique près du jardin Canon.
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Ce magnifique dessin rend hommage aux brancardiers et infirmières de la grande Guerre (sur ce dessin il s’agit de brancardiers des armées alliées car ils ne possèdent pas de casques à pointe). Le soldat au pied de l’arbre est François de Briez, héros du 1er régiment de Grenadiers et qui blessé demande que l’on s’occupe plutôt des autres car pour lui il n’y a plus rien à faire. François de Briez survécut cependant quelques semaines. Blessé et fait prisonnier, il fut transporté en Allemagne au lazaret d’Aix-la-Chapelle où il décéda le 20 novembre 1914 âgé de 18 ans. Il était le neveu du Gouverneur de la Province de Luxembourg.
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