Médecins de la Grande Guerre

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L'artisanat des tranchées en 1914-1918

Période de repos

Dans la tranchée.

Dans la tranchée.

La forme de la lame de ces coupe-papier est d’inspiration nord-africaine.

Des troupes remontent aux tranchées après quelques jours de repos à l’arrière.

Le chausse-pied du papa Merx fut fait d’une douille.

Une exceptionnelle collection anglaise de vases et autres objets réalisés au départ de douilles d’obus. Certaines de ces réalisations portent le nom de l’endroit du front où elles ont été produites (pour la Belgique, le plus fréquemment Yser, Dixmude ou Ypres).

Douille assez simplement décorée, avec évocation non précise du lieu. L’insigne de régiment soudé à la base évoque l’artillerie. Ce sont en effet surtout des artilleurs qui ont fabriqué ces vases que seuls – ou presque – ils pouvaient transporter sans problème grâce à leur charroi.

Ici, une forte influence de l’art déco, les motifs décoratifs étant le plus souvent des fleurs ou des oiseaux.

De même.

Deux petites douilles. La première porte également un insigne de régiment et a un bord légèrement travaillé ; la seconde porte quatre frises.

Mais la recherche de l’utilitaire peut s’avérer beaucoup plus « pointue » comme ce moulin à poivre

ou à café :

Moins utilitaire certes – sauf au mess des officiers ! – ce gong :

D’autres types d’obus sont transformés aisément en cendriers 

A la fois cendrier et bougeoir

Briquet de table réalisé au départ d’un petit obus : 7,5 cm de haut et 2,3 cm de diamètre

Très beaux exemplaires de briquets en forme de livre. Un artisanat fort recherché par les collectionneurs.

D’autres briquets.

La tabatière a aussi son succès (de même que la boîte pour tabac à priser).

Cette boîte abritait soit le tabac, soit l’argent, soit encore des lettres reçues.

Toujours dans le cadre des objets utilitaires, on crée, par exemple, cette palette (pour la farine, le café, le thé,…)

Purement décoratif, en revanche, ce faux réveil

Encrier réalisé par des artilleurs français. La partie frontale est décorée d’un insigne de casque Adrian de l’artillerie. Elle compte trois supports pour porte-plume et coupe-papier.

Plus beau encore et nettement plus rare, cet encrier double (deux pointes de fusée) avec un plateau gravé « Yser 1918 » ainsi que deux poignées faites chacune de deux balles soudées par le culot et un cadre abritant soit une photo soit, comme ici, une carte postale évocatrice de pays alliés.

Le porte-plume du dessus comporte deux douilles soudées avec une plume d’un côté et, de l’autre une feuille de cuivre évoquant une petite plume d’oie, gravée « Souvenir 1914-15-16-17 ». Le second, réalisé à peu près de la même manière comporte deux cartouches dont les balles, dégagées de leur douille et retournées, présentent d’un côté un crayon, et de l’autre une plume très fine.

D’inspiration parfois nettement nord-africaine, on constatera que beaucoup de ces coupe-papier adoptent la forme du yatagan comme il arrive assez communément que la poignée se termine par un croissant.

La première de ces lames évoque un kriss. On y a soudé un insigne de régiment anglais (Northumberland fusiliers). La seconde, absolument remarquable, gravée « Ypres » est insérée dans une cartouche elle-même complétée par de plus petits projectiles et un insigne de régiment.

Autre lame montée sur une cartouche de Mauser.

Il arrive aussi qu’un artisan ramasse un morceau de shrapnel et y monte l’une de ces terribles flèches que les avions allemands lançaient au-dessus des fantassins et qui causaient de nombreux morts.

« Souvenir 1914 » et porte les initiales C et W.

Sur l’un des longs flancs, on distingue « Liège. 1915 et 1916 »

La seconde pièce de ce genre est superbement gravée et porte, à l’intérieur du couvercle.

Le prénom « Willy ». Probablement ici, une réalisation allemande.

Ici, un superbe biplan. Le fuselage est fait d’une grosse cartouche .303. Les roues sont également des bases de .303.

Un autre magnifique exemplaire.

L’un des premiers tanks. Ces pièces fabriquées en bois ou en métal abritent souvent une … tirelire.

Tank-encrier.

Ainsi de ce berceau tout en laiton.

Bracelet réalisé par un Tommie avec dix pièces de 3 pences.

Bracelet en argent décoré de quatre pièces d’un demi-mark (en argent également).

Mouchoir brodé.

Magnifique bracelet réalisé avec la base d’un obus et bagues d’aluminium rehaussées de décors variés.

Trois de ces bagues avec, de gauche à droite, en décor, une croix de Lorraine, une couronne anglaise et une croix de guerre.

Parfois, on installe le petit atelier dans les ruines d’une maison bombardée.

Ici, un cadre métallique pour une peinture évoquant l’aide notamment alimentaire apportée par les Etats-Unis.

Encore une belle réalisation.

Crucifix.

Boîte à gants (ou à mouchoirs) en métal argenté repoussé sur cinq faces.

Coquetier réalisé au départ d’une pointe de fusée.

Cinq godets à Schnaps.

Un « taxi de la Marne ».



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